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Full text of "La survivance (1935-05-15)"

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La perfection pour l’homme 
consiste à pratiquer intégrale- 
ment et énergiquement tous ses 
devoirs, et elle devient sainteté 
quand ïl les remplit d’une ma- 


OR PER PER 


nière héroïque. 


Agr LE SENNE. 


VOL. VII 


“DIEU ET. PATRIE ” 


û 


Ce n’est pas au bruit qu’on 
fera autour de notre nom que 
Dieu mesure notre zèle et qu’il 
cn proportionne les résultats. 


Chanoine CHEVROT. 


= 


EDMONTON, ALBERTA, LE 15 MAI, 1935. No 28 
EEE LL 0 2 


À la journée d'évangile 


Les jeunes jécistes du Juni- 
orat St-Jean, sous l'intelligen- 
te et dévouée direction du R.| 
P. Gaudet, O.M.I. sont en train 
de commettre une foule de bon- 
nes actions, dont la plus écla- 
tante restera longtemps dans 
le souvenir des participants à 
la journée d’évangile de aäïi- 
manche prochain. 


Le programme très heureuse- 
ment combiné a tout prévu, de 
la prière, de l'étude, du sérieux, ! 
de la gaieté et de l'appétit. Le 
détail publié plus loin expose 
l'horaire des différents numé- 
ros. Ce qui ne se lit pas dans 
un programme, ni même dans 
le compte-rendu, c’est l'esprit 
catholique et jeune et bien ca- 
nadien-français qui règnera ce 
jour-là parmi la jeunesse étu- 
diante du Juniorat. Il faudra 
voir, pour ceux qui auront la 
bonne fortune d’être en ville ou 
d'y venir dimanche, il faudra 
voir ce que peuvent un grou- 
pe de jeunes quand une direc- 
tion intelligente les libère des 
préoccupations vides et des en- 
trainements mauvais pour les 
lancer en plein ciel, dans la pri- 
ère, l'étude catholique et l'ac- 
tion si nécessaire à ces jeunes 
énergies. 


Ce n'est pas en vain que de- 
puis quelque vingt-cinq ans, 
tous les esprit inquiets de la 
tournure Ge notre monde et 
tous les coeurs qui lui veulent 
du bien se tournent vers la jeu- 
nesse. Ils sentent que là est le 
secours qui rétablira l’esprit de 
l’évangile dans la société, ils 
sentent que là seulement se 
trouve la force nécessaire à re- 
monter le courant du matéria- 
lisme. 


Car, il faut toujours y reve- 
nir, si la société actuelle n’é- 
tait pas matérialiste, elle n’au- 
rait pas de maux. Tant de prin- 
cipes que les peuples chrétiens 
avaient accoutumé avec raison 


. de considérer comme sacrés. ne 


seraient pas remis en question 
par des novateurs imprudents, 
si l’esprit de Dieu régnait plus 
fortement dans les intelligen- 
ces. On à vu d’autres siècles 
ruinés par le manque de volon-! 
té. Le nôtre a son mal ailleurs, 
c'est l’esprit plutôt qui s’égare, 


M. Paul Suzor, consul de France à Vancouver, est en notre 
ville depuis lundi. I en profite pour rencontrer, en compagnie 
de M. Chatain, agent consulaire à Edmonton, les personnalités 
canadiennes-françaises de la ville ainsi que ses compatriotes. 

La Survivance offre à M. Suzor, ses hommages et ses voeux 


de bienvenue parmi nous. 
a —————— ————"—"—— "ee 


Sentences sévères contre! CONGRES 
ces individus. | EUCHARISTIQUE 
Plusieurs individus arrêtés a DIOCESAIN 


semaine dernière pour avoir : : 
troublé la ‘paix publique ou! Cette année marque le tan 
pour avoir nui aux constables Auième anniversaire de l’inau- 
dans l'exercice de leurs fonc-'8uration des congrès eucharis- 
tions, ont été condamnés à des/tiques régionaux dans l’archi- 
peines variables, samedi der-;{iocèse d'Edmonton. Le con- 
nier. Ils avaient organisés des 8rès de cette année aura lieu 
manifestations, rassemble-;lesS 16 et 17 juin prochains. 
ments dans la rue et obstruc- D’importantes réunions parti- 
tion de la voie publique, divers: Culières se tiendront concur- 
délits pour lesquels une douzai- ,'emment au congrès et lui don- 
ne ont reçu chacun trois moisi neront un intérêt encore ün- 
d'emprisonnement avec tra-iConnu jusqu'ici. Le détail du 
vaux forcés, et les deux me-|PTO8ramme des cérémonies se- 


RENTREE DU 
PARLEMENT 


OTTAWA.“Lundi prochain, 
le 20 mai, les deux Chambres 
du Parlement fédéral se ré- 
uniront de nouveau, après un 
congé de six semaines, pour 
mettre la dernière main à la 
législation en train depuis fé- 
vrier dernier: Il reste à voter 
plusieurs mésures intéressant 
les assurances-chômages, et la 
législation sur Iles écarts de 
prix. On fixera aussi la date 
des élections: à une prochaine 
réunion du cabinet. 


3 


Les nôtres dans les profes- 
sions techniques 


MONTREAL :— Commentant un 
récent discours-de l'hon. David, se- 
crétaire de la Province de Québec, M. 
©. Héroux du Devoir, rappelle que les 
nôtres qui ont été dirigés depuis quel- 
ques années vers les professions tech- 
niques n'ont pas reçu au sortir de 
leurs études tout l'appui nécessaires 
pour se faire uhe situation avec leur 
compétence. Sans diriger aucune cri- 
tique sur les institutions d'enseigne- 
ment etchnique, M. Héroux consta- 
te que quelquechose doit être fait en 
ce sens si on ne veut pas voir stérile 
le travail effectué pour décharger les 
professions libérales et prendre po- 
sitlon dans les professions techni- 
ques. 


ELECTIONS AUX 
N.-BRUNSWICK 


Fredericton. — L'Hon. Tilley, 
premier-ministre provincial, a 
annoncé vendredi dernier, que 
les élections provinciales se- 
raient tenues le 27 juin pro- 
chain, la mise en nomination 
devant se faire une semaine 
plus tôt. X1 y a actuellement 42 
députés et six sièges vacants. 
27 conservateurs détiennent le 
pouvoir contre 15 libéraux. Ce 
parlement avait été élu en 1930, 
le 19 juin. La campagne électo- 
rale est déj. ';:1mmencée dans 
plusieurs comtés où des con- 
ventions s'organisent pour 
| choisir des candidats. = 


L’aviation anglaise | 


LONDRES. — On vient d'aviser les 


NOUVELLES DIFFICULTES EN ABYSSINIE 


ROME. — Les difficultés qui durent depuis longtemps entre l'Italie et l'empire d’Abys- 
sinie, difficultés qui ont été en s’aggravant depuis quelques mois, semblent prendre une tour- 
nure plus grave. La guerre non déclarée existe sur plusieurs points de la frontière qui sépare 
la Somalie, colonie italienne de l'Afrique orientale, de l’empire d’Abyssinie. Des contingents 
de troupes partent assez souvent d'Italie pour garnir cette frontière qu’on dit souvent violée 
par des tribus nominalement soumises à empereur éthiopien. Mais cette situation tendue 
pourrait brusquement s’aggraver jusqu'à la guerre ouverte s’il faut en croire les accusations 
lancées au Parlement italien, mardi de la semaine dernière. Des protestations de l’empe- 
reur Haïllie Sélassié ont été immédiatement suivies d’une déclaration très forte de Musso- 
lini, hier; le dictateur à affirmé que l'Italie pouvait mettre sur pied un million d'hommes 
pour protéger ses colonies contre l’empereur. Il s’est plaint aussi sans préciser, que des na- 
tions européennes arment l’Abyssinie contre l'Italie. 

Ce qui aggrave encore la situation en élargissant le conflit, c'est que le roi Ibn Saoud 
et d’autres souverains arabes dont les états entourent la Mer Rouge, même l'Egypte se join- 
draient ensemble à l'Ethiopie pour s'opposer à toute conquête européenne dans leurs états. 


ORLEANS FETE STE-JEANNE-D’ARC 


ORLEANS. — Des fêtes splendides se sont déroulées jeudi dernier à la Cathédrale d’Or- 
léans, pour célébrer le 506ème anniversaire de la délivrance de cette ville par Ste-Jeanne- 
d'Arc. La cérémonie principale s’est déroulée à la Cathédrale, sous la présidence de son Emi- 
nence le cardinal Liénart et de Mgr Courcoux, évêque d'Orléans. M. Turbat, maire de Ia ville, 
a félicité les orléanais dans son discours, de faire trêve à leurs affaires et aux luttes électo- 
rales municipales pour fêter en commun leur grande gloire locale qui est en même temps une 
des ‘plus pures gloires de la France et de la Chrétienté. 


M. BENNETT ET L'IMPERIALISME 


OTTAWA. — Dans un discours radiodiffusé jeudi dernier par tout l’Empire, M. Bennett 
parlant à Londres à fait une grave mise au point sur l’opinion des Canadiens en rapport 
avec l’Impérialisme et la Défense impériale. I a souhaité que les lecons de la grande Guerre 
ne soient pas oubliées et préviennent le Canada de confondre sa loyauté britannique avec un 
impérialisme également nuisible au bon accord des nations britanniques et à la paix. 


MORT DU DICTATEUR PILSUDSKI 


VARSOVIE. — Le général Pilsudski, dictateur de Ia Pologne, est décédé ici dimanche, 
des suites d’une hémorragie interne. Il était juste depuis neuf ans le dictateur de la Pologne, 
ayant réussi à prendre le controle du gouvernement en mai 1926. Il dirigeait son ministère 
avec une sévère autorité, au point que sa disparition imprévue laisse le gouvernement incer- 
tain sur son avenir. Les chancelleries européennes s'inquiètent de la figure nouvelle que 
cette disparition d’un homme de premier plan donne à Ia diplomatie. Le maréchal était parti- 
san de l’entête germano-polonaise. I se pourrait que la Pologne qui fut toujours plutôt pro- 
française retourne à son ancienne alliance, ce qui isolerait plus encore le Reich qui compte 

beaucoup actuellement sur l'alliance polonaise pour faire face à la Russie. 
mm 


JOURNEE 


CATHOLIQUE 
A ST-JEAN, QUE 


REVOLTE MANQUEE |A LA SESSION 
À LA HAVANE DE QUEBEC 


QUEBEC— Le gouvernement 


La Havane. — Une révolte a provincial vient de changer 


| 
l'été étouffée jeudi dernier 


car les énergies ne manquent|neurs, chacun six mois de la "2 Publié plus tard. 
pas à nos contemporains. .Et|même peine. lis sont actuelle-! 


chantiers de construction d'avions! 


ST-JEAN, Qué. —— Dimanche| quand des soldats du gouverne- 
anglais qu'ils ne peuvent contracter | prochain, le 19 mai aura lieu ici 


ces énergies sont si fortes et si|ment incarcérés au Fort Sas- 
exaspérées par l'impuissance | katchewan. Les autorités mu- 
et l'ignorance et l’égoïsme du nicipales paraissent décidées 
nouveau paganisme, qu’elles d’en finir avec la perturbation 
pourraient tout briser et se per- apportée par des chômeurs gré- 
dre dans une révolte stérile silvistes dans différents endroits 
la religion ne venait à temps|de la ville. 

les canaliser pour les diriger 
vers des oeuvres de vie. 


sans l'autorisation du ministère de|tants. Des trains spéciaux par- 
l'Air, de son cté, prévoiit une dé-| tant des principales villes de 
es il'Air, de son côté, prévoiti une dé-| la province entreront en ville 

On a révélé dernièrement à la lé-| pense de 120 millions de dollars pour | assez tôt pour amener les con- 
gislature de l’Ile-du-Prince-Edouard|moderfiser et augmenter son avia-| gressistes à la messe pontifica- 
que de nombreuses compagnies sur-!tion. - le qui ouvrira la journée. Son 
taxées dans les autres provinces | Excellence Mer Forget, évêque 
transportaient leurs sièges sociaux à de St-Jean, invite dans sa der- 


Curieux effet de la 


| avec aucun gouvernement étranger |le 12ème ralliement des Retrai- 
taxation 


Nous autres, Canadiens - 
Français,  félicitons-nous de 
posséder encore, malgré bien 
des écarts dont nous portons 
la peine, un clergé qui exerce 
la plus salutaire influence sur 


Le secours suspendu aux| Charlottetown, capitale de la pro- 
grévistes ? vince, dans le but d'éviter ces im- 

Le pôts excessifs Plus de deux cents 

Une grave décision a été prise par! COmpPpagnies ont suivi cette politique 


DES VILLES 
FUSIONNEES 


le conseil municipal vendredi soir | dans la seule année 1934, et d'autres) TORONTO. — Trois villes de 
dernier, en rapport avec les chô-!äfflueñt dans l'Ile qui peut devenir|la frontièré ontarienne sud se- 
s ainsi une manière de centre com-|ront bientôt réunies en une 


nière lettre pastorale tous les 
retraitants du Canada et des 
centres franco-américains à 
venir nombreux dans sa ville 
prendre part à cette journée 
catholique. 


{ment ont abattu un ancien mi- 
nistre devenu  conspirateur, 
Antonio Guiteras, qui fomen- 
tait une révolte de palais parmi 
des fonctionnaires et des offi- 
ciers ministériels. 

Guiteras, né aux Etats-Unis, 
avait usé de son influence, é- 
tant ministre de la Marine, 
pour assujettir son ministère 
au controle d’entremetteurs a- 
méricains. C’est du moins la 
cause officielle de sa mort. , 


brusquement son fusil d’épau- 
le sur deux importantes mesu- 
res présentées au parlement. 
La première a trait à la nouvel- 
le commission qui devait régir 
les compagnies papetières. Cet- 
te commission ne sera pas for- 
mée et le gouvernement main- 
tient son pouvoir de hausser les 
droits de coupe déjà perçus sur 
le bois abattu dans les limites 
forestières de la province. Un 
deuxième bill qui est retiré a- 
vait trait à la taxe sur les H- 
queurs douces. 


EE 


les esprits. Si les prêtres n’y|!meurs secourus qui refusent de tra- 
avaient pas été dans le passé, vaïller pour leur allocation. A ja 
nous aurions depuis longtemps suggestion de M. l'échevin Bisset, et 
cessé d'exister comme nation, contre les protestations de l'échevin 
et malheur encore plus grace et Alf. Findlay, il fut décidé de suspen- 
plus irréparable, les habitants|dre le secours aux chômeurs-grévis- 
du Canada marcheraient au-l|tes sans affecter par cette mesure 
jourd’hui dans l'hérésie. Heu-|les femmes et les enfants des fa- 
reusement que les prêtres y milles secourues. Cette décision reste 


sont encore, et qu'ils y soient 
toujours, car ils ont en mains 
le salut des âmes et le pays leur 


suspendue sur la tête des récalci- 
trants et les autorités peuvent la 
mettre en force à la moindre aggra- 


devra aussi le sien. Ce sont eux| ation de la grève. 

qui ont les premiers compris la! La grève entre maintenant dans 
nécessité de recueillir dans des|s2 troisième semaine, et hier matin 
oeuvres catholiques, la jeunes- | huit chômeurs seulement sur les deux 


mercial et financier au Canada, tant 
que la législation provincial ne vien- 
dra pas taxer à son tour ces contri- 


seule municipalité, selon le 
voeu d’une commission d’en- 
quête. Ce sont Walkerville, East 


AGRONOME BILINGUE 


LE CLERGE FETE Mgr 


L’'ARCHEVEQUE 
| barras financiers qui durent PAR 


depuis plusieurs années ont! Mercredi midi dernier avait 
| contraints les administrateurs! lieu à l'Hôtel Corona, une réu- 
là recourir à ce moyen pour|nion intime à laquelle tous les 
D'ERABLE rencontrer leurs obligations qui| membres du clergé régulier et 
— trainent depuis quatre ou cing|diocésain s’étaient rendus pour 

Pa , 

MONTREAL— Les différentsians: Les différentes compta-| fêter se re son 
produits et sous-produits du|bilités sont aussi fort confuses, Excellence Mer Fe Ms 
sucre et du sirop d’étable récol-| au point qu’il faudra recom-|La réunion garda un mr € 
té dans PEst et spécialement mencer en neuf une autre ad-'Caractère d'intimité, 5 - gr 
dans Québec et dans l’Ontario|ministration dont des commis-! O’Gorman, qui présidait au 


buables étrangers en rupture de fisc.| Windsor et Sandwich. Des ent 


BONNE SAISON 


sont en bonne quantité et qua- 


saires nommés par le gouver-|banquet, adressa à Son Excel- 


se qui demande depuis long- 
temps de la lumière. Celle qu'ils 
lui distribuent est la plus bril- 
lante, car elle vient d’en haut. 
Il faut souhaiter que la journée 
d’évangile de dimanche pro- 
chaïin trouvera des échos nom- 
breux et prolongés dans toute 
la province, et que les avant- 
gardes et les patrouilles d’éclai- 
reurs Organiseront dans toutes 
nos écoles paroissiales de sem- 
blables réunions d'étude catho- 
lique. : ‘ 


J S. 


MGR GUY A 
ST-HYACINTHE 


ST-HYACINTHE. — Son Exc. Mer 
Guy, vicaire apostolique de Grouard, 
était de passage à St-Hyacinthe, où 
il a assisté en compagnie de NN. SS. 
Bruneault de Nicolet et Decelles de 


.St-Hÿacinthe, à un opéra, “Joseph”, 


donné par les élèves du Séminaire. 


‘: Monseigneur de Grouard est descen- 


du dans l'Est depuis quelques semai- 
nes; Îl a confirmé dans le diocèse de 


Montréal, avec plusieurs autres é-! 
. vêques de la province de Québec, gues et médicaments. 
a PE rs te PR 5 p CR. où À ; Ne M ee DER 


cents environ qui sont secourus s’é- 
taient rendus au travail, protégés par 
uné escouade de constables qui te- 
! naient les grévistes en respect. M. le 
Maire Clarke a eu une, conférence 
avec ses collègues et M. McKee, gé- 
rant du service du “relief”, mais au- 
cune décision précise n’a été prise, 
et on continue a surveiller les gré- 
vistes, attendant qu'un incident règle 
leur obstruction. 


LEGISLATION 
PROCHAINE 


OTTAWA.—La Commission 
royale d'enquête sur les écarts 
de prix et les achats massifs 
qui a donné récemment le rap- 

| port de ses études, passe main- 
tenant à la phase légale de son 
travail. Les diverses sugges- 
tions des enquêteurs qui ont 


été rédigées en termes légaux| 


par les aviseurs du gouverne- 
ment sont maintenant prêtes 
pour la rentrée des Chambres, 
le 20 mai. Au nombre des légis- 
lations intéressées par ces nou- 


velles lois, on prévoit que le co- 


de criminel recevra des modi- 
fications importantes, aussi les 
lois sur les Poids et Mesures 
et la loi du commerce des dro- 


nement provincial prendront 
chatge. On espère ainsi régler 
définitivament une situation 
dont les créanciers, presque 
tous de la province de Québec, 
se plaignaiïent fortement avant 
l'enquête, 


lité depuis la clôture de la sai- 
son. On a produit environ 5 
millions de livres de sucre et 
2 millions de gallons de sirop. 
L'ensemble de 1a récolte monte 
à environ $3 millions de dollars, 
répartis entre 50,000 fermiers. 


| 


HONORÉS PAR LA FRANCE | 


À l’occasion de sa visite à Edmonton, M. Paul 
Suzor, consul de France à Vancouver a remis l’insigne 
de Chevalier de la légion d'Honneur à M. le doyen Kerr, 
de l’Université provinciale, dans une réunion académi- 
que, à la Salle de Convocation, cet après-midi. Les dis- 
cours prononcés en cette circonstance par plusieurs 
personnalités présentes seront publiés la semaine pro- 
chaine. | : 

: Ce soir, le consul de France sera reçu au Juniorat 
St-Jean où il rencontrera les membres de l’exécutif de 
PACFA:et plusieurs personnalités laïques et ecclésias- 
tiques. M. Suzor remettra aux RR. PP. L. Dupire, 
J. LeTreste et A. Gourdon, tous trois O.M.I.; Rév. Sr 
Lachance, Sr Grise, d'Aklavik et KRév. Sr Zénaïde, pro- 
vinciale des Filles de Jésus, Morinville, des décorations 
en témoighage de leur travail dans les missions. du 
Nord, travail auquel la République Française a tou- 


jours porté un grand intérêt. 


lence les voeux de son clergé. 
| Monseigneur y a répondu en 
termes paternels et bienveil- 
lants. Au nombre des personna- 
lités présentes on remarquait, 
Mgr Nelligan, vicaire-général, 
Mgr Pilon, curé de Morinville; 
M. le curé Ketchen de l’Imma- 
culée-Conception, le R. P. Bel- 
lavance, recteur du collège des 
Jésuites, le KR. Fr Memoriam, 
supérieur au collège St-Joseph, 
le P. Martin, O.F.M. et les PP. 
Boucher, O.M.I, curé de St- 
Joachim et Routhier, O.M.I,, 
supérieur du Juniorat St-Jean. 


Ministres francais en visite 
officielle 


PARIS. — M. Pierre Laval, minis- 
tre des Affaires Etrangères, s'est ren- 
du à Moscou la semaine dernière pour 
rencontrer les dirigeants du gouver- 
nement soviétique, afin d’éclaircir la 
situation un peu confuse des rap- 
ports franco-soviétiques et pour fixer 
les points de l'entente qui est en train 
depuis plusieurs semaines entre les 
deux chancelleries, . 

De son côté, le général Denain, mi- 
nistre de l’aviation, s’est rendu à Ro- 
me, pour conclure avec le ministère 
italien de l'Air, une entente aérien- 
ne défensive. 


M. H.-A. Craig, sous-ministre de 
l'Agriculture nous annonçait ce ma- 
tin la nomination d'un deuxième a- 
gronome de langue française dans 
la personne de M, J.-M. Fontaine. 

M. Fontaine s'occupera temporai- 
rement de la région de St-Paul com- 
me district et nous sommes persua- 
dés que tous les Canadiens français 
de cette région ainsi que les autres 
de la province apprendront cette no- 
mination avec une grande joie. 

Depuis quelques années, le besoin se 
faisait sentir d'avoir un deuxième 
agronome de langue française. Aussi 
l'ACFA toujours prête à travailler au 
bien-être de notre élément, lançait 


ainsi que tous ceux qui bénéficieront 
des services de ce deuxième agro- 
nome sauront appuyer davantage leur 
Association qui n'a d'autre but que 
de travailler à l'avancement des n6- 
tres. Plus nous serons groupés, plus 
nous pourrons obtenir d'avantages 
pour notre groupe. 

Nous profitons de l’occasion pour 
remercier tous les officiers des cer- 
cles qui ont fait leur grande part en 
coopérant avec nous pour obtenir 
cette nomination ; 

L'Association est heureuse de fé- 
liciter M. Fontaine de sa nomination 
et nous espérons qu'avec le support 


| x des cercles, support qui devrait lui 
une campagne il y a quelque temps |: : 
pour obtenir cette nomination au plus: être donné sans réserve, il saura tra- 


tôt avec les résultats que nous con- 
naissons. 
Nous espérons que nos membres, 


vailler avec succès à l'avancement des 
nôtres dans cette région. 


Léo Belhumeur. 


Réduction des intérêts 
bancaires 


Les banques à Chartes ont l'inten- 
tion de réduire encore l'intérêt payé 
sur les dépots, s’il faut en croire 
une information parue dans l'Infor- 
mation Financière de Montréal. Ce 
sera la troisième fois que les ban- 
ques procèdent à pareille réduction, 
dont la raison est la contraction des 
profits de ces institutions. Il faut a- 
jouter que ces coupures ne rogne- 
ront que les intérêts payés aux gros 
comptes, mais nulle précision n'est 
donnée sur la marge séparant ces 
gros comptes des petits comptes d'é- 
pargnes. La réduction, si elle a lieu, 
jouera dans une marge de 2 à 14%. 
Des autorisations ont déjà été de- 
mandées au gouvernement fédéral qui 
accordera probablement la permis- 
sion demandée, selon sa politique gé- 
néralement suivie depuis quelques an- 
nées. | 


SEMAINE SOCIALE A 
JOLIETTE 


JOLIETTE. — Une semaine 
sociale diocésaine sera tenue 
ici du 7 au 14 juillet prochain. 
On yÿ traitera de l'Education 
Sociale et les réunions seront 
honorées de Ia présence de S 
Eminence le Cardinal Villeneu- 
ve, de plusieurs évêques et de 
plusieurs personnalités laïques. 


La semaine sociale de l'an der- 
nier avait été tenué à Rimous- 
ki, sous la présidence de son 
E. Mgr Courchesne. Celleci-ci 
sera tenue sous la présidence 
de S. E. Mgr Papineau, évêque 
de Joliette. L'organisation est 
sous la direction de l'Oeuvre 
des Semaines Sociales de: Mon- 
tréal. 


PAGE 12 LA SURVIVANCE 


Le ROYAUME... 


Et que diraient nos amies? les vôtres surtout, s’il n'y avait. 
-pas de filles d'honneur, pas de réception. Oh! mère, ce serait in-: 
digne de votre cercle social; vraiment, vous en éprouveriez de 
la gêne... 


lution : plus . souvent adoptée 
qu’on ne croit). : 


En opposition absolue avec a] 
coiffure soignée et bouclée, voi- 


15 MAI, 1935. 


MOTS CROISES 


‘ ; PROBLEME No. 45 
Fred L’'INTERIEUR —Laurette, tu as touj ours su plaider, et je suis facilement dé- ue SR ue es | 
sarmée; je veux soutenir la réputation que l’on me donne de seulement parce que telle beau- 
savoir si bien organiser... les fêtes des autres... C’est à mon tour|t6 qüi la lança, est Danoise que 1234567 8 9 10 i1 12 : 
maintenant. : 


nous pensons aux pays Vikings, | 
mais parce que, seule une che- 
velure du Nord, blonde, lisse, é- 
| paisse et “rayonnante” se prè- 
‘te à une disposition aussi sim- 
ple. Les femmes que la nature 
[aura dotées de cheveux nordi- 
iques, pourront essayer de ce 
|négligé splendide. Les cheveux 
sont tout simplement: peignés 
dans la masse et les pointes ra- 
menées sur la nuque s’enrou- 
lent en un petit chignon bas, 
{ brillant comme un copeau d’or. 
| C’est un peu du Greta Garbo 
première manière. 


—Maman chérie, je te savais à la noteue de !la situation. 
Bientôt commence la tournée des modistes, des couturières, 
des grands magasins; il faut bien trois moïs pour la prépara- 
tion d’un trousseau indiscütablement riche et soigné. 
Un soir, Horace au dîner, dit à Laurette: 

—Tu me sembles FAUERES ma petite, tu te surmènes de trop i 
je crains. 

—-Non Dre c'est que je souffre d'insomnie, et je suis vexée de | 
l'attitude de Maurice. Il ne veut qu’un mariage en costume, pas 
de réception, qu’un déjeuner de famille et aussitôt, le départ; il 
a des goûts rustauds ! 

—Je lui trouve au contraire un goût très sensé; il me plaira 
ce jeune homme dont le jugement en ce cas est bien formé; toi, 
| Néoma, ne l’approuves-tu pas ? | 

Certes non! au cours d’une vie, hélas! on ne se marie sou- 
vent qu’une fois. Alors, ii faut bien faire les choses; cela nous | LE REGNE 
DE L’'IDEAL 


LA SOTTE VANITE 


—I me semble Horace, que la fréquentation de notre fille se | 
prolonge de trop; MEUHICS se prononcera-t-il aujourd'hui. Je 
l'espère. 

—Notre fille aurait-elle laissé entrevoir cette probabilité ? 

—Oui, à mots couverts, car Laurette n’est pas très loquace, 
elle ne tient sûrement pas de moi. | 


Elle est reservée au sujet de ses amours; tu te souviens 
Néoma que les nôtres s'épanchaient assez naïvement, en présen- 
ce de tes parents. 

—Oh! alors, il n’y avait pas lauto; pas de marches sportives, 
sac au dos, où la jeunesse s’enfonce dans les bois, explorant 
la profondeur des ravins, escalade les montagnes, et que sais-je 
encore. j 


Minuit sonne. Les parents se préparent au repos. Une porte! 
se referme. On entend monter d’un pas léger; c'est Laurette, 
toute réjouie. 


ee 


12 11 10 9 8 7 6 5 4 3 2 1 


donne l'impression d’être tout à fait mariée. 

| —Ne me dis pas au prix de quels sacrifices... Depuis un mois, 
| je n’ai pas vu de fruits sur la table; les repas sont misérables. 
| 


—Un peu de carême ne te fera pas tort... Tu as fait trop bonne! sous prétexte de discipline et de | 

—Vous ne dormez pas? Je viens vous faire admirer cet ado- chère; je t'ai gâté, vois-tu. | bonne éducation, certaines mamans 

rable solitaïre! Est-il assez lumineux ? | —Et les factures non acquittées couvrent mon bureau. Com- ituent chez leur enfant, la personna- 
—L est magnifique! et cela veut dire ? ment en sortirons-nous après avoir satisfait une sotte vanité qui | lité qui se développe. 


- 
_ 


1.Sorte de corset garni de liège, 


un 
BRRSSSEREE 


HORIZONTALES: 


VERTICALES : 


1— Qui a le caractère du com- 


| à l'aide duquel on peut se soutenir mandement. 2— Consonne. — Maniè- 


idé ji i À sur l’eau. 2.— Voyelle. — Colère. —|re, façon. — Traduction italienne du 
—Eh bien! le grand événement est décidé; dans trois mois, | ous tournera en dérision ! Dès qu'il parle et a pu mange Oiseaux de basse-cour. — Consonne. | mot Heure. — Gonsonske. 3 häver 
Î ; ice et moi, nous sommes fiancés tout| __ < j ! n is dans ma vie |Siner en sa mémoire un vocabulaire , 3— Adjectif possessif, — Personne be de lieu. — Six lettres du mot sau- 
D ed ; DOS PAR eue Use PORRAAE QIE 5 suffisant, le petit demande à expri- | ayant une ressemblance parfaite avec | grenu. — Deux voyelles. 4— Point 
à l'heure. aue j’entreprends de boucler ie bonheur de mon unique enfant, Mer sés idées. Il ne voit pas les cho- | une autre. — Adverbe de négation. |d'union au membre antérieur au cher 
i i { — — — : — ote- 
—Tu es sérieuse ? et que tu m’accuses si cruellement ! ses tout à fait sous le même angle Pieux. — Quatre consonnes. — : val avec le poitrai Quote-p 


Oui, et sur ce, bonsoir, bonne nuit, et beaux rêves! puis la por- Et les larmes coulent, entrainant dans leur course, le rose | que nous, et je ne sais pas trop qui: 


a anglaise de Dieu. 5.— Ma- ‘ de chaque convive, dans un repas 


: ; : nière d'aller. — Deux lettres du mot|commun. — Port dans l'île … Ré. 
M a D ee te 
A Rd ne ne —Voyons ma chère, calme-toi et pardonne-moi cet emporte- sectes coléoptères Jlamellicornes. Consonne. — Ile de l'Adriatique, à 
très émue, avec des yeux fiers d’une ambition satisfaite regarde | ;hent. Je suis fatigué: vois-tu, à mon âge il faut peu de choses....| En nous le cerveau travaille avec|Consonne. 7.— Voyelle. — Le nom l'ouest de la Liburnie. — Voyelle. 7.— 
i: % i le regard, et ie snobisme aidant, nous | d'une marque de pneumatiques d’au- | Voyelle. _—  Accorder, attribuer. — 
son mari: Tout me porte sur les nerfs. {nous exclamons bruyamment devant | tomobiles. .— Voyelle. 9.— Exprime : Consonne. 8— Fête de la nativité du 
—Comment? tu ne t’exaltes pas du bonheur de Laurette; tu Peu de temps après, le grand mariage eut lieu, suivi de la! lune chose qui n'en vaut pas la peine, |l'universalité des parties qui cons Christ. ee Tndique duplicetion. —Les 

Ë tituent un ensemble. — Deux lettres | lettres du mot Sion. 9— 
es là, affaissé. Je ne te comprends pas... superbe réception, avec tout le tra la la extravaguant. Aussi, les ! peut-être, mais qu'il est de bon ton | a ot lan ee de ee er ne 
—Non, sur certains points nos pensées ne prennent pas CON-| ;Gurnaux donnaient une illustration, où la mariée posait en ma-|d'admirer. Nous suivons, moutonne- lune chose. 9.— Forme du verbe aller. |— Adjectif possessif. 10— Note ,% 
+ j » x slt RAR en o LS 
tact.… Primo, je perds mon enfant, ce n’est pas gai. Secondo, donne, tenant une gerbe de iys; sa toilette, dont la traîne d’une | ment l’idée, d’un autre, qui s'est affir Plante ombellifère odorante. la gamme. e : ee Le D 
| ; mé et a pris force de loi, parce que | Mammifère solipède domestique. 10.— | drogénation. Abrévia ion de Saint. 
JF ne AbDrAsce qe MARS longueur interminable, s’étalait à ses pieds comme un nuage lé- | ur Forme du verbe aller, — Chaîne de |11.— Voyelle — Substantif servant à 

Lorsque nous nous sommes fiancés, je t’ai demandé le mo- | 


ger symbolisant la base du bonheur sur lequel elle reposait. En 
: arié et ses garçons d'honneur. : 

arrière dans l’ombre, se tenait le m À : ç RE |ces mille détours. 11 dit, tout net, etjPerroguet. — Adjectif pos 
Ï Alors, dans quel cadre, entre la préparation du Sac ! décrit, sans fleurs de rhétorique, ce à ae dde. 
|liant deux coeurs, deux âmes pour la vie, et à qui l'avenir in-| qu'il voit. Ses réflexions sont parfois |tiaire et quaternaire. 
| combe de grands devoirs à remplir? Trop ObROGERÉE par les futi- | savoureuses, et, s’il était plus grand, 
lités de l'étalage, y a-t-on pensé ? on dirait qu'il a de l'esprit. 

Que restera-t-il de cet éclat . Comme la fumée du train} Mais on me comprend pas tou- 
qui les emporte à haute vitesse, dans un moment il n’en paraï- |jours la beauté de cette franchise, 


ment opportun de faire ma demande à tes parents, d'abord. 
_—Ah! cela ne se fait plus; ces vieilles habitudes étaient ridi- 
cules. ° 
—Pardon, ma chère, cela se fait encore, et cette habitude dé- 
note l'éducation qui est une des règles établies d'un foyer bien 
dirigé. 
—Pourquoi ne l’as-tu pas appliquée ici, alors ? 


L'enfant, lui, ne s’'embarrasse pas de 'Perroquet. — Adjectif possessif. 


travailler pour l'avenir, en préparant 


des générations d'êtres sains, droits, | 


ar , équilibrés, capables de penser et d’a- 
—Parce que c’est à toi que je laissais le soin de bien préparer |{, bius. à . k ae no a He d'être grands | 
i saura r ues = : : À . 
Laurette pour toutes les phases de la vie et pour former son Mais. ce qui demeure, c’est le triste fardeau des dettes, [4 P quelq: p de mette dou Lot dame te nil 


ses toutes faites et ne les dépassera 
dont le père devra s’acquitter. Ah! oui, le pauvre père, victime | bas aura vite la réputation d'être bien 


d’une sotte vanité. . jé 
MADRINA. 


éducation. 

—Voïlà! naturellement, cela me retombe sur le dos. 

La politesse exigeait que Maurice vint à moi, faire part de 
ses intentions, qu'il fit sommairement un exposé de sa situa- 
tion, après quoi jé l’eus accepté comme un fils, au lieu d’un 
gendre; j'aurais eu le plaisir d'accorder la main de ma fille, 
au lieu d’avoir l'impression qu’on me l’enlève. 

Horace, je t'en prie, ne sermonne pas Laurette à ce sujet, 
puisque la chose est faite. Acceptons-la gentilment. 


Le lendemain, Néoma et sa fille, comme une générale et sa 
colonelle, élaborent leur plan de campagne qui emploiera une 
armée d'ouvriers. 

En ces temps de dépression, c’est absolument ce que doi- 
vent faire, des parents riches, afin que la pluie d'or innonde 
le commerce et l’industrie. Les employés profitent de la mane; 
c’est une aubaine. Mais (ce petit mot dubitatif est parfois pâte- 
plaisir). Horace ne possède aucune richesse à part le salaire 
médiocre; à droite et à gauche les dé- 


leur d'eux-mêmes. 


élevé. Sa maman, très fière de lui,| pour cela faire, il faut dégager les 
s'en parera comme d’un joyau. {jeunes esprits de la contrainte, des 

Plus tard, cependant, quand deve- menaces, des terreurs ridicules, ne 
Inu° homme, cet enfant devra penser, | bas empêcher les jeunes corps de se 


AU à agir, vouloir, que deviendra-t-il? Sor- | Gétendre, jâans le jeu convenable- 
Une jolie coiffure nouvelle, |jit-i des quatre règles fondamen- | ent dosé, permettre aux visages ver- 


obéit au mouvement relevé —|\t,1s inculquées jadis et verra-t-il meils de s'éclairer de ce beau rire 


: | que nous remafäuons depuis bus loin que les idées standardisées Qui Ent ; 
plusieurs mois déjé, comme une | qui furent celles du milieu où à vel di Fait briler les yeux. 
XI] ne faut pas empécher le babil des 


D Rd tee tendance manifeste. Les fem-\|cute Oui, s'il est très intelligent et enfants; c'est l'essence même de leur 

Est-ce l’art du coiffeur qui|mes regrettent-elles le joli EN- sil à une personnalité de phénix, |inteigence la fine fleur de leur es- 
entraîne celui de la modiste ou,roulement du “casque” delcapable de renaître de ses cendres. prit, qu'ils nous offrent, en mots jo- 
inversement? Toujours est-il|1900? Il affinait certainement] Nous vivons actuellement par l'idée |jis, qu'il convient de recueillir pré- 
que nos coiffeurs réclament la|la nuque et équilibrait les pro-| ps seulement par lidée-rêve, qui | cieusement. 
part des chapeaux, certaines|fils courts, “à la Parisienne”. Et pour que l'ambiance délicate 
“attentions”, certains ménage-|La ligne du casque est évoquée jdant réaliser de grandes choses, mais spirituelle et polie demeure, les pa- 
Iments nouveaux Il importe |par ces boucles souples, coiffées | ;,31 ridée créatrice, l'idée-invention, .rents doivent précher d'exemple, n'a- 
|tout particulièrement de res-|jusqu’au sommet de la tête. Les | iiée-réalisation, l'idée concrète, S0-|voir que des sujets de conversations 
pecter nos étages de boucles sur|tempes sont bien dégagées, l'o-| ie, absolue. substantiels et élevés, évitant le terre- 
la nuque et nos gracieux accro-|reille est découverte: rien de| nous sommes incontestablement à à-terre, les grosses farces, les mots à 
che-coeurs au-dessus des oreil-|plus “jeune”. Mais rien de plus|y} tournant de l’histoire, et peut- double sens, pour ne garder que le 
les: les passes des chapeaux se | délicat à réussir. I1 y faut l’artlétre notre actuelle civilisation s'é-Îton, à la fois subtil et discret qui 
irelèvent docilement, se posent| du grand coiffeur. Nous cOon-|croulera-t-elle comme s’est écroulée Soee un homme et le classe. L’en- 
avec légèreté. Nous disions que |Seillons donc aux femmes pres-|ceïle des anciens, comme à dispa- \fant assimilera, avec son esprit neuf, 
certains chapeaux découvrent|sées de n’essayer cette coiffu-!;u 12 réodalité, comme achève de et plus tard, lui aussi il sera quel- 
d’Elsy; il nous faudrait sacrifier les économies déjà pas très | la moitié gauche ou droite delire que pour le soir ou les réu- ouvrir la Monarchie: Ce sont là les qu’un, une forse un de ces êtres à pen- 
belles et en plus, s’endetter outre mesure. jla chevelure; certains autres, |nions mondaines. faits, sur lesquels il est inutile d’ergo-|sée égale, dont tous les efforts, in- 

__Oh! mère, vous n'avez qu’une fille, vous l'aimez bien n'est-ce «précipités uv eu Le re El telligemments dirigés, s'affirment et 
pas? Cette générosité sera la dernière, puisque une fois devenue voir tou arrière de la tête.ltoujours très difficile (à moins| Et c'est pourquoi je voudrais tant | deviennent d’incontestables puissan- 


Il ne s’agit plus d'être coiffée| que l’on ne recoure bravement|que les mamans actuelles compren- ces. 
Mme Maurice V., je dépendrai de mon mari... {négligemment. au postiche, ce qui est une so-|nent que le but de la vie, c'est de 


bâtit avec des nuées et fait cepen- 


il faudra donc raser à 
penses ordinaires de l'entretien de la maison. 

Néoma dit à sa fille.: 
: —Laurette, au moins, n’exige pas un grand mariage tel celui! 


Odette OLIGNY. 


son mariage. Rappelle-toi Ulysse, : Ulysse, ; de este sages-femmes, des grosses nOu-Inera avec cette petite Sylviane... 
qui avait quarante-deux ans, lui eo. à subir, des rougeoles, des co- quand elle sera gentiment prévenan- 
si. Vois-tu, toi, qui, somme toute, Ê des scarlatines, des méde-|te.. quand elle fera attention à ce 


s'installe pour peindre, tout au bord 
de la mer, avec ferveur. 

La journée s'annonce superbe: et 
il à devant lui la perspective de bel- 
les heures, face à un ‘incomparable 
modèle. 

Ce matin, la mer est laiteuse sous 
un ciel bleu nattier, vision délicate, 
toute en nuances, et dont on ne jouit 
que pendant certains jours d'été. 
Jean Damour ne possède pas cette 
note parmi toutes ses études de l'O- 
céan. Aussi, fait-il sa palette avec ra- 
pidité; car la mer est dame chan- 


as l'été heureux jusqu’à présent, si|cins à payer. Adieu la paix... la bon- qu'il se serve bien. quand elle lui 
ne paix le silence, l'harmonie du ouvrira ses palourdes — il n’a pas 
bel appartement, où chaque chose est | encore attrapé le tour de main, — 
actuellement si bien à sa place. quand elle se mettra au piano. quand 
…Ahl. si les enfants avaient douze lelle lui dira “au revoir” sous la porte 
ane en venant au monde, ce serait | fleurie, avec sés yeux rieurs et sa 
supportable. Mais, au fond, un bébé, | voix caressante.… oui, ce soir, la ba- 
ce n'est qu'un tube digestif pendant | lance -Penchera sûrement. de l'autre 
des années. Il faut le peser... prendre | côté. 
sa température. calmer les inquiétu- O amour!. amour! 


des de de la mère. Mais, ce matin, froid, rassis, loin 


tu étais venu ici, à Noirmoutier, pour 


trouver la fatale sirène Ja sirène 


LE MONSIEUR 
GRIS 


aux cheveux d'or, aux jolis yeux, mais 
au cerveau vide mais au caractère 
égoïste... et qui s'installerait dans ta 
vie pour ravager ton passé, saccager 
ton présent, et supprimer ton ave- 


Le” 
e 
en 


Feuilleton de la 
“Survivance” 


Au point de vue “argent”, elle 
n'a probablement pas grand'chose? 
Fille d'’officier, cela ne rend pas un 
son très argentifère. Passons! 

Mais ne va-t-elle pas prendre à 
Paris des goûts dispendieux..? des dé- 
sirs de grandeur..? se précipiter, tête 
baissée, dans la coquetterie, et décaler 
l'équilibre, si stable jusqu'ici, de mon 
budget? 

Une femme, cela doit coûter, au- 
jourd’hui surtout, les yeux de la téê- 
te! Je n'ai fait que parcourir, cet été, 
les catalogues des grands magasins, 
+ me souviens d'en avoir été imprés- 
sionné. Une robe va chercher facile- 
ment des milliers de francs. Et la 
ruineuse lingeriel. Et le repassagel. 
Et le blanchissagel!l. Et les fourru- 
res! Et le coiffeur! Et la teinturiè- 
re! Et les bas! Et les parfums..! 

..ïi me faut bien penser à tout ce- 
la, puisque d'est moi qui payerai, 
Moi, tout seul, évidemment. 

.Æt puis, grosse question! Je ne 
serai plus libre. Mes chères: habitu- 
des de vieux garçon vont être bous- 
cukées.… Pourrai-je encore travailler? 
parler mes conférences? Ne sera-t- 
elle pas jalouse de Mme T.. ? de Mme 
de S.-L..? de la petite O.? et de 
tant d'autres, qui. savent tout de ma 
vie... . qui sont si. prévenantes. ‘qui 
ont : lé bouquet de violettes. si facile. 
AR nier aie 


M | défier de amour! 


Sorbonne..? 


Cela, oh, ce serait terrible! Car la 
jalousie rend imbécile et empoisson- 
nante la femme la plus intelligente. 
la jalousie, c'est l'inguérissable can- 
cer. c’est l'emprisonnement. 
de tout! 


… Attention, mon garçon! Atten- 
tion! 


Je comprends, maintenant, pour- 


… 18 fin 


quoi les fiançailles sont caractérisées | 


par la perle, le rubis, le saphir, ou 
la pierre précieuse. Tandis que le 


terrible mariage se symbolise, lui, par 


l'anneau... l'anneau d'or ou de pla- 
tine, peu importe!. l'anneau tout de 
même! | 

Et l'anneau, moi, je n'aime pas 
beaucoup cela. 

Et le Monsieur en gris regarde son 
doigt: 

Qui, je l'aurai, to 1a... .# 
pour toujours!:. 

Et cette petite sauvage, aiénd elle 
sera dans la place, dans la belle pla- 
ce, est bien capable de vouloir me 
mener par le bout du ner, surtout 
qu’elle aura trente ans, quand j'en 
aurai, moi, cinquante-trois.. et que 
les provinciales, toutes neuves, ont 
souvent des réactions terribles à Pa- 
ris. 


…Ah maist. Réfléchis bien! n'en 
est temps ‘encore. On peut dater son 
bonheur ou son malheur ‘du Jour de 


i|nir.? Vois-tu cela? , 
Car une femme ne peut pas tout 
ft | remplacer... Et comme un homme in- 


telligent, averti, devrait toujours sè 
de l'amour qui 
fait la beauté de ce qu’il aime et la 
vérité de ce qu’il croit! 

Or, je. suis amoureux. Cela, c'est 
un fait, un état nouveau. Hier, je 
ne me süis pas assez méfié. Mais, au- 
jourd’hui!. Méfiance, 
méfiance!. | 
Jamais tu ne te méfieras assez! 

Tout d'un coup, le Monsieur en gris 
se frappe le front: 

—Et puis, il y a un détail encore 
que j'oublie, et qui a son importance: 
Je puis parfaitement avoir un en- 
fant.? deux... trois enfants! 

Sylviane est pratiquante, Elle ne 
se mariera qu'à cette condition-là. 


Alors? Mais c'est tout simplement 
affolant! Un de mes collègues m'a 
affirmé que l'éducation d’un seul en- 
fant représente la rente d'un capital 
j de cinq cent mille francs! - 


mon garçon, 


…Un enfant est devenu un tel 
luxe, que, seules, les familles pau- 
vres peuvent se l'offrir encore... 

Ouvrons les yeux, et regardons?..… 

Jamais, avant, on ne regarde as- 
ses. 6 

Et dans son coquet appartement, le 
Monsieur en gris voit un bébé. deux 
bébés. trois béb£s… Ca criel. Ca 
pleurel. Ca réclame... c'est malade. 
Ca jette tout par terre. CR casse 
les bibelots jolis. ll y a des biberons 
à faire bouillir. des: -dents à perser | 


‘{gauche... 


Allez faire travailler votre cer- 
veau au milieu de tout ce remue- 
ménage! 

Non, les enfants, c'est bon pour 
le peuplé, pour la petite bourgèoisie.. 
mais pas pour ceux qui sont les ci- 
mes de la pensée! 

D'ailleurs, il n’y a qu'à voir. Les 
cimes sont toujours calmes, mais in- 
fécondes.… La beauté solennelle du 
Mont Blanc n'a besoin que d'elle- 
même, pour être belle. Si on la peu- 


plait, ce serait fini d'elle. 

Alors, que conclure? 

Le Monsieur en gris observe la ba- 
lance qu'il vient d'évoquer... balance 
qui penche à droite. qui penche à 
comme l'aile unique du 
moulin de Barbâtre qu’il a si souvent 
regardée... 

Côté du sole? Côté de l'ombre 

Le côté de l'ombre paraît l'empor- 
ter. .et de beaucoup. . | 

—Restes-en ‘là, mon gerçon!…. Ne 
t'embarque pas sur.uré mer si fé- 
conde en naufrages. 

. Le Monsieur en gris passe 1 mai 
sur son front, qui est mouillé de su- 
eur... Puis, dans ses. cheveux clair- 
semés.… 

I n'aime pas à prendre de réso- 

lution. 11 voudrait quelqu'un ou quel- 
que chose qui la dui imposit, cette ré- 
solution, dans un sens ou dens -un 
autre. 


‘Mais qui. 2 Mais suc 2. s. : 
.… Ce soir. aux. ae quend 2 dt- 


2 


. ment, le Monsieur en gris ‘équilibre 
: | ses : statistiques conjugales. sur les 


d'elle donc, plus exact. il se sent 
vraiment perplexe... très perplexe. 

nel est presque tenté de faire une 
prière, ne serait-ce que celle de So- 
crate: 
. Seigneur, accordez-moi les vrais 
biens. que je les demande, ou -que 
je ne les demande pas. Et refusez-moi 
les vrais maux que je les demande, 
ou que je ne les demande pas... 

Sylviane est-elle un vrai bien? Est- 
elle la catastrophe de demain? _ 

Le Monsieur en gris regarde..? 

H écoute.? ie 

Mais il n'entend que sa voix fami- 
lière, toujours acerbe, toujours hos- 
tile. 

Cette voix dit: : 

—{Ce n'est pas la peine d'être maî- 
tre de conférences à la Sorbonne, 
décoré, ‘imprimé... de posséder tant 
de peaux d'ânes, pour se poser, et 
sans les résoudre, -des questions .pa- 
reilles! 

Heureusement que les Adies. 
que les croyants. que les petits moi- 
neaux ne font pas tant a 
Pauvre bonhomme tout en gris! 
serait pourtant curieux de la voir, ns 
couleur de tes enfants. gris! 


CHAPITRE XXI 


Pendant que; dans la chambre de 
l'hôtel . Saint-Paul, : mathématique- 


| plateaux de se balance, Jeën Damour 


5 or 
ï ÉR498 FORT. : 


geante et capricieuse. 


Cette année, Jean Damour à vu 
beaucoup d'artistes. Son exposition au 
château l'a mis en relations avec des 
peintres de valeur; et leurs conseils, 
avidement écoutés, lui ont permis de 
faire encore un pas en avant. 


Il a même exposé à Nantes. A sa 
grande joie, et aussi à sa plus grande 
surprise, il a été acheté par la Ville, 
sans avoir sollicité aucune faveur, ni 
cherché aucune recommandation. 


Ces succès lui donnent tout de meë- 
me confiance; il commence à croire 
qu'il connaît mieux la mer, et qu'il 
l'exprime d'une IHANÈre sincère et 
personnelle, 


Pourtant, si l'étudie avec tant de 
conscience, c'est, sans doute, pour ar- 
river à bien l'exprimer, mais aussi |: 
pour l'intime satisfaction de voir le 
commandant Didier et Sylviane se 
pencher, au retour, sur le morceau vi- 
vant, -et de les entendre s'écrier: 


Tvous ÿ Ven: Jean! Je connais « cet- 
te mer-làt- 


Souvent, le commandant sjoute 


: —Ab;. .mon pauvre Jean, quelles é- 
tudes- vous auriez faites si vous aviez 
pu ‘voir la mer ‘SOUS - d'autres Ga 
aux Antilles ou au Japon. Je me rap- 
pelle la première fois, .quand “nous 


| 


avons changé de “constellations, et que: : 


; montagnes qui contient le mont Né-|désigner une personne ou une cho- 
{bo. — Indique le lieu. 11— Voyelle— | se. — Adjectif numéral. 


— Voyelle. 
12.— Remède pour guérir un mala- 


grands | de. 


La solution du problème 
No 45 paraîtra le 5 juin 
prochain. 


No. 42 , 
FEUILLETER 
F TAN UUU N 
IN PATATE FA 
DIT MITE A TB 
EDEN MT ALTO 
LL NOMBRANT N 
E OUTRAGES A 
MANS AP SOUS 
ESS NGEA NOS 
N I TILERCE FA 
T = P LC TUB R 
FICELLERIE 


M. Aimé HEBERT, 919- 

18 Avenue Est, Calgary, 
Alta. est l’heureux gagnant 
du Concours de Mots Croi- 
sés No 42. — Nos fécita- 


tions. 
mr 


Quand on vous demandera où est 
la victoire sur les vices de la terre, 
le remède à la décadence, le préser- 
vatif contre la mort, le ressort de 
tous les progrès, le principe de Ja 
sainteté, le levier de la perfection 
vous pourrez hardiment montrer le 
Christ et dire avec certitude: Ces se- 
crets et ces forces ne sont qu'en Lui, 
avec Lui et par Lui. 


Mer TISSIER. 


j'ai aperçu, dans l'océan Indien, l'im- 
pressionnante Croix du Sud. 
Mais Jean Damour répond: 


—Peut-être n’aurais-je rien fait de 
remarquable. Quand on voit une cho- 
se une fois. deux fois, on n'en peint 
que l'image extérieure. Mais quand 
on habite longtemps le même pays, 
et surtout quand on l'aime, alors on 


peut vraiment espérer en dégager }rä- 
me. l 


C'est ce qu'il fait ce matin. 


Il cherche à mettre sur sa toile la 
biancheur savoureuse qui se confond, 
à l'horizon, avec le bleu du ciel 


D'invisibles puretés flottent dans 
l'air. Des fils de la Vierge, des échar- 
pes d’anges, traînent, ' aériens, sur le . 
miroir des eaux. 


Et peu à peu, l'étude arrive, en 
tons très clairs, sur la toile. Entre 
la peinture et la réalité, il n'y à 
rien. aucun écran. Jean Damour est 
content de lui: sa toile est toute bai- 
gnée de lumière matutinale ; elle res- 
pire la sincérité, : 


. Un moment, le jeune homme s'ar- 
rête, et regarde. Cela dure. quel- 
ques instants. 


Puis, fout d'un coup, il croise les 
bras et s’écrie:, : : 


—4. quoi bon. 2 | 


“Le phrase lui: “est. montée Drtnuss 
ment du coeur aux lèvres: elle est 


- [l'expression : d'un sentiment Jong- 


temps refoulé, et. qui, sans raison 
spéciale, a Jeii. aujourd'hui ae 
goutte d'eau — ‘Ü ne pourrait 

pas ‘préciser laquelle — a fait < 
border ce vase d'amertume, auflogns. 


sciemment : et. pe à. ne est devenu 
son coeur. . 


. Out. 2 quai Bon? 


a sue) : 


TRES ARE D DE PURE FAT TRE 2 


VOL. VII 


LA FRANCE ET NOUS 


EDMONTON, ALBERTA, LE 15 MAI, 1935. 


{ 


L’Avis des Autres... 


PROBLEME 
AGRICOLE 


CE QU'IL FAUT FAIRE 


PAGE 3 


LA SURVIVANCE 


| Organe de l’Association Canadienne-Française d’Alberte. 
publiée par l’Imprimerie “La SQurvivance” Ltée., Edmonten. 
DIRECTEUR: ADMINISTRATEUR: 


Gérard Forcade, O.M.I. Le commandeur J.-E. Morriez. 
REDACTEUR: Jacques Sauriol. 
Abonnement CANADA: ETATS-UNIS: EUROPE : 
annuel $2.00 32.50 8.00 
La correspondance est reçue avec l'indication du service, 


, Il à dû vous arriver de surprendre 
Par l'organisation coopérative les joel Yo, devant FTpAIRES brillant des 

agriculteurs pourraient parler d'égal FORCES ee ee corne éeles 

à égal avec leurs rivaux, avec les © Que c'est beau! Dommage que 
-nous n’ayons pas d'argent." 

monopoles qui transforment et com-; 
Î Réd + 0] 02 

mercent leurs produits Malgré cei ‘Toute la question économique est 10010, 109e ru Rae u Administration, à 

qu'elle a coûté en efforts et en ar- là. Il ne suffit pas de produire; ul à ® monton, Alberta. Téléphone : 24763 


gent, la coopération n'a pas été un faut que le consommateur ait un ——— 
succès dans notre province. | pouvoir d'achat suffisant. e 
L'ÉDUCATION NATIONALE 


La France est la missionnaire de la foi, la patronne des petits états, la gar- 
dienne de la paix et la reine de l'occident. Et depuis mille ans qu’elle règne, tous 
les peuples chrétiens se sont tournés vers elle et dans le malheur elle les a toujours 
secourus; contre l’ambition des conquérants, la France a gardé la liberté des peu- 
ples et contre le fanatisme des hérétiques elle a protégé l’Eglise. Quand 
le Roi de France était fort, la paix régnait en Europe, et ce n’était pas la paix 
des marchands. Et quand venait la guerre, le Roi n’abattait pas les temples et 
ne chassait pas de leur abri les femmes et les enfants. Aujourd’hui, malgré des 


épreuves et des vicissitudes qui l’ont encore grandie, la vertu française domine 


FFSA ENTRE RAR MRARen mer nr 


A-t-elle mieux réussi dans les _s Et c'est justement l'erreur déplo- 
tes parties du pays? En 1923-24, les rable des trusts et de la dictature é- 


er S 


encore le monde. Et le bien de la religion qui se fait en Orient et en Afrique est 


encore accompli par cette vertu-la. 


D’autres nations ont peut-être mieux réussi que la France dans l’établisse- 


ment commercial des colonies. 


agriculteurs de l'Ouest mirent sur 
pied une vaste organisation coopé- 
rative pour la vente de leur blé. Ils 
formèrent un “pool” dans chacun 
des trois provinces des Prairies. Les 
producteurs s'engagèrent par contrat, 


conomique d'avoir enlevé aux foules 
la possibilité d'acheter les produits 
qui inondent le marché. 


Les rois de la finance ont élevé un 


la fortune publique est allée s'amas- 


L'éducation nationale de l'enfance importe souverainement 
à la survivance des Canadiens-Français. Car tout ce que nons 
amassons, toutes les institutions que nous édifions et toutes les 
traditions que nous conservons n’auront de valeur que pour 
ceux qui viendront après nous. Survivre, ce n’est pas seulement 
vivre dans le présent, c’est aussi et surtout vivre dans Pavenir, 


Mais le grand coeur est plus fort que le 
calcul dans les grandes oeuvres; et c’est pourquoi les gestes de la France por- 
tent si loin et lui amènent tant d'amis. Ils portent loin sur la terre, car pour aller 


faire une bonne action sur les bornes du Monde, les Français ont toujours été 
les premiers partis, et quand ils ne revinrènt pas, leur bonne action était ac- 
complie. Leurs gestes portent loin aussi dans l’histoire et après des siècles la 
vieille Asie et la jeune Amérique se souviennent encore avec joie du temps que 


c’est durer, aussi longtemps que Dieu voudra et que nous-mêmes 


pour une période de cinq ans, à ven- ser et demeure stagnante. ions le-voudrons 


dre toute leur récolte commerciale à " \ 
; ee et om n von om- 
par l'entremise de leur coopérative. ! 7e NOUS 2AVORS vu, les com 


À munistes essayent de faire sauter ce 
Ils aménagèrent des entrepôts con- | 
sidérables; dès la livraison de leur barrage à la dynamite sans se pré- 


récolte, les producteurs recevaient un ©CCuPer de l'inondation désastreuse 
fort a compte et des certificats négo- . ÎU® suivront forcément la désolation 


ciables qui leur permettaient d’'obte-; et 18 mort. 
nir du crédit. Un organisme central, 


Pour que tant de sacrifices qui firent grands nos ancêtres 
ne restent pas stériles, pour que tant d'efforts que nous dépen- 
Sons aujourd’hui soient profitables, il faut enseigner aux en- 
fants de notre race à conserver ce que nous leur rendrons com- 
me nous lavons déjà recu, et à bien user du patrimoine patio- 
Les socialistes, moins violents, veu- 


la France était chez eux. Nous qui sommes plus que ses obligés et qui lui devons 
une dette de parents qu’ori ne peut jamais rendre, nous pouvons dire: Chacun 


au Monde a deux pays, le sien d’abord et puis la France. 


C’est vrai qu’elle est notre mère, car nous lui devons la vie. Ses prêtres ont 
évangélisé le pays et les nôtres sont de la même famille. Ses écrivains sont nos 
classiques et le peu d'intelligence que nous dépensons est de l'intelligence fran- 


composé de représentants des trois 
“pools”, était chargé de trouver des 
débouchés et re répartir les ven- 
tes. 


Dans l'Ouest, comme dans notre 
province, un grand nombre de pro- 


hors de l'organisation coopérative. 
Au lieu de recevoir le prix moyen ob- 
tenu par le “poo!”, ils ont essayé de 


lent tout de même s'emparer illéga- 


lement des écluses et détourner les 


barrage colossal où, goutte à : 
1 
eaux au risque de vider le = 


L'Eglise demande plus sagement de 


| régler le débit, et pour cela, d'ouvrir 


29. l'un peu “les vannes”, afin que les gens 
ducteurs ont préféré rester en de-. 


de la plaine aient leur part bienfai- 
sante des richesses de leur pays. 


On me pardonnera cette comparai- 


vendre au plus fort prix. Is ont|son qui illustre bien 12 situation ac- 
voulu profiter de l'effort collectif ,tuelle du régime économique. 


sans y contribuer. Les ventes isolées 
ont donc annulé les résultats atten- 


Devant un pareil problème, l'Egli- 


nal; il faut leur montrer la langue et leur inculquer les tradi- 
tions du Canada français, il faut leur donner un esprit et un 
Coeur canadiens et français qui soient purs de toute influence 
étrangère et qui restent forts dans les adversités qui viendront. 

Cette éducation nationale, les ferames seules la peuvent 
accomplir parce qu’elles seules comprennent les enfants. De- 
puis que nous vivons toutes les grandes oeuvres et tous les grands 
hommes de notre patrie leur sont dus. Qu’elles continuent de 
se montrer dignes de leur vocation, c’est notre seule espérance. 
Si les femmes manquent à leur devoir, le Canada français aura 
bientôt vécu. 


Ces idées et ces sentiments que Madame Boulanger disait 


A 
à 
î 

É. 
& 
$. 
ü 


çaise, car nous n’en avons point d’autre comme nous n’avons point d’autre lan- 
gue que la langue française. Pour le peuple canadien-français dont les ancêtres 


dans sa récente conférence et qu’on à lus déjà, portent la so- 


dus de la coopération, De là, la ré- se à le droit et le devoir d’interve- k ù 5 
lution de tous nos problèmes et la réponse à l’incertitude de 


action en faveur de la vente obli-| mir C'est ce que proclame Pie XI 


"2 


venaient de France, notre ancienne mère-patrie est encore plus que tout cela. 
Les noms de ces ancêtres qui sont restés les noms de nos familles ne demeurent- 
ils pas écrit dans les cimetières de l'Ile-de-France, de la Bretagne et de la Nor- 
mandie? Enfin le passé chevaleresque dela France féodale n’est-il pas aussi notre 
passé? Et depuis quelques années, ce re-nouveau national qui donne une si conso 


lante espérance à notre élite, est un re-nouveau français. 


Naguère la France a failli. Mais nous avons assez souffert de l’abandon qu’au- 
_jourd’hui nous n’avons plus trop de temps pour nous réjouir d’une amitié renou- 
velée. À Gaspé les Français et les Canadiens ont déclaré parenté devant la 
N'est-ce pas naturel que. cette parenté devien- 
ne entre nous deux une alliance? Comme nous sommes le plus nécessiteux, 
c’est nous d’abord qui en profiterions. Et la politique française toujours intéres- 
sée au sort des petits états resterait dans sa tradition en nous tendant une main 


Croix de Jacques Cartier. 


pacifique. Et l’amitié franco-britannique en serait renforcie. 


Ne nous abusons point, et ne nous endormons point paisiblement dans une 
situation provisoire, au milieu d’un empire que nous avons moins de motifs d’ai- 
mer que notre souverain, et tiraillés par les liens d'une Confédération qui nous 
a déçus. Si le peuple canadien-français se résignait à végéter dans ce misérable 
état, il ne serait pas digne de vivre. Seion le cours de la vie, notre peuple gran- 
dira et s’il demeure fidèle aux vues de la Providence, il en recevra l’indépen- 
dance à sa majorité. Mais ce moment, nous le pouvons hater ou retarder par no- 
tre mérite, et par les amis que nous aurons intéressés à notre avenir. Ces amis 
il faut les aller prendre chez nos alliés naturels; et notre grande alliée, ce doit 


être la France. 


Que nos écrivains la connaissent et que notre clergé visite son clergé et que 
nos hommes d’état qui sont si dévoyés rentrent dans la tradition en rétablissant 
des relations intimes avec les diplomates et les parlementaires français. Nous 
n’en retirerons que du bien, malgré les aléas de la politique parlementaire égale- 
ment changeante à Paris et à Ottawa. Et la France y gagnera quelque-chose. 


Elle peut donc être pour nous la patronne de notre émancipation. Et nous 
lui souhaitons bien de n’avoir jamais besoin de notre service, en retour de l'ave-, 
nir qu’elle aura assuré au Canada français. Mais qui peut prédire les choses qui 
viendront? Péut-être que les prochaines années seront dures pour la France. 
Elle a tant de mérite et tant de trésors qui la désignent à l'envie des ambitieux. 


SE 


. , ee _ ,!dans son Encyclique. Le socialisme 
sos Fe a a à et le communisme ne peuvent se con- 
. oducteurs aura décidé d'adhérer à cilier avec le catholicisme, parce qu'ils 
la coopérative. C'est précisément le sont lun ei l'autre destructeurs de 


l'avenir qui tourmente la race autant que les jeunes gens. Xl 
faut remercier et féliciter Madame Boulanger d’y avoir pensé 
et de nous l’avoir dit. Ce sont de graves vérités, Car ne nons 


principe adopté par l“Office des 
Marchés." 


Les instruments aratoires sont 
construits par des ingénieurs qui a- 
gencent avec précision toutes les pié- 
ces en vue du travail à effectuer. 
Quand la machlne est en marche, 
toutes les parties d'un engrenage 
doivent fonctionner; il suffit qu'une 
pièce fasse défaut pour que tout le 
mécanisme se détraque. La‘vente des 
produits agricoles devrait être or- 
ganisée d'une façon aussi scientifi- 
que et aussi efficace. L'“Office des 
Marchés” fournira les directives tech- 
niques, mais il devra compter sur 
l'effort personnel des producteurs 
s’il ne veut pas être un organisme 
sans âme voué à la stérilité. Ce sont 
les producteurs qui lui donneront sa 
puissance réelle de transformation et 
de rénovation de notre agriculture. 

É LE DEVOIR. 


UNE AUBAINE 
POUR EUX 


Un grand nombre de Canadiens 
qui avaient émigré aux Etats-Unis, 
alors que les temps paraissient meil- 
leurs et les conditions de vie plus 
faciles dans la république voisine 
qu’au Canada, ont réintégré le Qué- 
bec et les autres provinces cana- 
diennes depuis le commencement de 
la crise. 


Or, beaucoup de ceux qui nous sont 
revenus sont d'anciens cultivateurs 
qui regrettent sincèrement aujour- 
d'hui de s'être laissés tromper par 
le mirage des grandes villes améri- 
caines et d’avoir quitté leurs terres 
pour courir après des fortunes ima- 
ginaires et difficiles à saisir. 


Ceux-là, le gouvernement de Qué- 
bec songe à les aider, et il les a mê- 
me invités souvent à retourner, pour 
peu qu'ils en aient gardé le goût, à 
leur ancienne profession, Et le plan 
de colonisation élaboré par l’honora- 
ble M. Vautrin favorise en quelque 
sorte ces “retour des’ Etats-Unis”. 
Qu'ils en profitent, s'ils veulent 
jouir, plus tard, de l'indépendance 


-[que procure une petite terre bien à 


soi, soigneusement choisie et de ren- 
dement généreux. 


la propriété. Le capitalisme a été vi- 
cié, mais il faut le corriger sans le 
détruire, Pour arriver à ce but, les 
rapports entre le capital et le tra- 
vail doivent être réglés d’après la 
justice et la charité, en tenant comp- 
te du double caractère, inndividuea et 
social, de l’un et de l’autre. Pour les 
contenir tous deux dans de justes 
limites, l'Etat doit intervenir et les 
diriger sans les absorber. 


L’ANGLETERRE 
ET L’ALLEMAGNE 


L'avocat du diable aura fort à fai- 
re pour défendre maintenant l’Al- 
lemagne devant l'opinion publique 
britannique qui vient de s’éveiller. 
Après avoir fait leur tour de presse, 
les dernières mesures et les récentes 
déclarations des dirigeants nazis ont 
eu leur écho au Parlement anglais 
et ont presque soulevé un tumulte 
à la Chambre des Lords, où il est 
cependant de tradition de ne ja- 
mais faire d'attaque directe contre 
un pays étranger, sauf en cas d’ab- 
solue nécessité. Le réarmement na- 
val et aérien du Reich a plus fait 
pour rétablir l'Entente cordiale que 
la réorganisation de l'armée en Al- 
lemagne, ia conscription, l'entente a- 
vec la Pologne, la menace contre 
l'Autriche, et même la réoccupation 
virtuelle de Ia rive gauche du Rhin, 
démilitarisée par le Traité de Ver- 
sailles. A Y’heure actuelle, il ne s'agit 
plus pour l'Angleterre de tergiver- 
ser, d'hésiter ou d’accepter un com- 
promis: fl lui faut seulement pren- 
dre les mesures de défense qui s'im- 
posent. Et quand il s’agit au domai- 
ne naval ou aérien, on peut étre sûr 
que J'Angleterre revient immédiate- 
ment sur une position dont on ne ia 
déloge pas: celle de la sécurité. Lon- 
dres va répondre par une formule 
lapidaire au réarmement allemand et 
prendre quelques mesures urgentes et 
efficaces. 


mm 


trompons point: La Providence qui veut que les peuples vivent 
parce qu’elle leur a donné là vie ne nous a pas promis d’ac- 
complir des miracles. Dieu ne nous Sauvera point Si nous vou- 
lons mourir. Mais nous ne voudrons pas tomber. Et nous vivrons. 


LE RESPECT 


Pour montrer leur admiration et manifester leur respect 
en rendant hommage aux grands hommes et aux grandes insti- 
tutions, les hommes ont inventé des gestes et des rites qui soient 
un témoignage sensible de leur sentiment; les marques et les 
formules de respect sont une tradition bien Chrétienne et bien 
française puisque par elle se gardent l'honneur et la charité. 

Honorer quelqu'un, c'est se falre une relation flatteuse et 
c’est aussi se faire honneur à soi-même en affirmant devant le 
monde que cet homme qu’on honore est un de nos amis. Ainsi 
les sentiments s’enrichissent en se partageant. C’est pourquoi la 
vie de société qui permet aux hommes de se rencontrer est si 
favorable à la bonne éducation. Et nos gens dont les ancêtres 
étaient des gentilshommes ont bien gardé la tradition du bon 
voisinage et des manières choisies qui nous font encore au mi- 
lieu des autres peuples américains, une réputation distinguée. 

Dans les familles, dans les écoles et à l'église, cette part 
importante de la bonne éducation doit être travaillée avec grand 
intérêt. Car là aussi l'influence de l'étranger est à craindre; 
et il faut nous en défendre pour que la tradition de l'honneur 
et du respect ne se perde point. Que surtout dans les réunions 
publiques où nous sommes regardés, on donne le bon exem- 
ple. Ecouter lorateur avec déférence et l'applaudir avec dis- 
crétion, demeurer debout en chantant les hymnes nationaux 
pour célébrer notre patrie et notre souverain, ces gestes sont 
honorables. Et nous nous honorons en les faisant. 


Jacques SAURIOL. 


À VOTRE CHOIX 


à 


Et le monde est dévenu si petit qu’il sera bientôt difficile d’y marcher sans écra- 
ser quelqu'un. La France peut s’atténdre à de grandes épreuves, car lé malheur 
atteint surtout les caractères comme le sien qui sont dignes de le supporter. 


L'ORDRE. 


Dans ces temps qui viendront nous serons une nation jeune, et notre coeur 
et notre bras n’attendront pas qu’on leur réclame le coup de main que nous de- 
mandons aujourd’hui. Nous nous souvenons encore des fondateurs de notre pa- 
trie et nous avons presque oublié depuis quelque temps que deux. ou trois mau- 
vais français s'étaient glissés parmi eux. Mais jamais notre mémoire ne perdra 
le souvenir de l’amitié que les Français de France nous témoignèrent lan passé. 
De combien nous croirons-nous donc redevables si un jour nous pouvons ajouter 

. à la fierté d’une vie nationale restaurée, la fierté de devoir cette restauration à la 
France. Et si jamais” vient le malheur, le Canada français qui est la plus ancien- 
ne colonie française deviendra pour la patrie de ses auteurs, le baton de la vieil- 

.… lesse et la consolation de ses vieux jours. 


IL Y A VINGT-CINQ ANS … 


Le Courrier de l'Ouest écrivait le 12 mai 1910: 


Sa Majesté le Roi Edouard VII est mort vendredi dernier le 4 mai 
dorés une courte maladie. Le jeune Roi Georges Jui succède. 
M. J. O. Legault, de la Rivière-qui-Barre vient de lancer un appel à 
.| tous les Canadiens- Français de la région pour les inviter à se grouper | 
à J'occasion de la fête de ‘St-Jean-Baptiste qui sera célébrée de façon 


éclatante cette année, :. : 
M. J. D. McArthur, entrepreneur en construction ferroviaire, vient de 


RM DITAA gra x 


témoigner privément pour ajouter ses conclusions à la récente enquête sur 
PA. & G. W. R. 


Jacques. SAURIOL. : . 


BE DT EE EL TE RAR ET RENE DRES 


D RCE ON RRES 


PAGE 4 


CALDER 


C’est avec regret que nous appre- 
nons que Mme A. Dupuis, secrétaire 
de YACFA est rendue à l'hôpital de 
la Miséricorde. Elle est gravement 
malade. Nous faisons des voeux pour 
sa prompte guérison et espérons 
qu'elle nous reviendra tout à fait ré- 
table. Ê 


Naissances: 

À M. et Mme C. A Trépanier un 
fils baptisé Joseph Georges Girard. 
Parrain et marraine: M. et Mme A. 
Brisson, d'Ottawa, Ont. oncle et tan- 
te de l'enfant 


A M. et Mme Paul A. Rhéaume, 
un fils, baptisé Joseph Paul Aimé. 
Parrain et marraine: M. et Mme 
Edmon Vallée, Beaumont, Alta. 
grand-parents de l'enfant. —Corr., 


# 


BONNYVILLE 


Dimanche dernier se trouvaient 
réunis à l'hôtel Binette, dans un 
somptueux banquet, environ cent 
cinquante convives, venus des diffé- 
rents coins du comté de St-Paul, en 
l'honneur de notre député actuel et 
future candidat au provincial, M. J. 
M. Déchêne Tous paraissaient en- 
chantés de la soirée, et avec raison, 


chacun était anxieux de manifester 
à notre député cette marque de con- 
sidération. Tous fraternisaient et vo- 
yaient en M. Déchêne, plus qu'un 
ami, Ou un représentant, mais un 
vrai guide, surtout dans ces temps 
de tempête où il nous faut des chefs 
sûrs et dévoués, sincères et éclairés, 
comme nous en avons un. 


Une magnifique adresse, totuchante 
et bien appropriée fut lue en fran- 
çais par M. J' ©. Binette et en an- 
glais par M. C. Fender. Elle rappe- 
lait surtout le grand dévouement et 
le zèle inlassable que montra M. Dé- 
chêne durant au-delà de trente ans 
de vie publique. Elle fit valoir la 
grande confiance qu'il inspire au- 
jourd'hui, non seulement dans le 
comté, mais à Edmonton et dans tou- 
te la province Aussi longtemps que 
nous aurons des chefs aussi patrio- 
tes, aussi sincères, gardons-nous de 
les abandonner. 


M. Gadbois de St-Paul, M. W. Pa- 
quette et M. André Déchêne, chacun 
à leur tour prononcèrent des dis- 
cours bien intéressants. Finalement le 
héros de la fête dans un discours 
rempli de sagesse, de bon conseils et 
de faits intéressants, chaque électeur 
— remercia en termes émus et pré- 
senta le programme du parti libéral 
pour la province 


A minuit précis, une médaille du 
jubilé du roi, accordé par notre sou- 
verain lui-méme fut épinglée sur la 
poitrine de notre député par le maire 
E. Lacombe, et l'on chanta ‘Dieu 
sauve le Roi”. ‘ 


Le programme se continue par du 
chant, de la musique et de la danse, 
jusqu'au matin. Il est regrettable que 
les mauvais chemins ont empêché 
plusieurs personnes de se rendre. 


Sr Marie Thérèse, supérieure de 
l'hôpital St-Louis et Mile H. Shipley 
gouvernante de l'hôpital Duclos — 
reçurent également des médailles du 
jubilé. | 

La fête du jubilé, déjà si bien com- 
mentée, trouva tous les pavillons, 
flottant, toutes les maisons d’affai- 
res au repos et les gens observèrent 
généralement le congé, 

Les travaux des champs sont re- 
commencés. Plusieurs ont semé déjà, 
mais la plupart ne commence que 
cette semaine. Les chemins sont bons 
un peu partout. 

M. Norbert Dupont succomba ce 
matin à une syncope. Le défunt est 
âgé de 77 ans. 

Beaucoup de personnes se propo- 
sent de se rendre au festival à St- 
Paul, le 17 —Corr. 


LAMOUREUX 


Dimanche, 12 mai, après la messe, 
i y avait une assemblée des membres 
du cercle de l'ACFA. On nous com- 
munique deux lettres du Secrétariat 
général; l’une au sujet des billets de 
banque libellés en français et l'au- 
tre traitant du Concours de français. 
Des résolutions furent passées dans 
le but de réclamer aux banques la 
monnaie française et une souscrip- 
tion fut faite pour. aider à fournir des 
prix aux élèves participant au con- 
Cours. Il va sans dire que plusieurs 
personnes ont déjà fait parvenir leurs 
dons au comité en charge du Con- 
cours de français. 

Les semailles sont enfin générales 
dans notre district et tous les fer- 
miers se hâtent de semer le blé au 
plus vite car il se fait tard. I1 y 2 
longtemps qu'on avait vu semer le 
blé après le 12 ou le 15 mai. 

Nous regrettons d'apprendre que le 
feu a détruit une grainerie conte- 
nant 50 boisseaux de blé apparte- 
rant à M, Ovide Boisjoli. 

Nous avons le mois de Marie, le 
dimanche, mercredi et vendredi à 7 
h. 46 et il y a toujours une bonne 
assistance, --Corr. 


LEGAL 


Rapport de la soirée tenue le 4 a- 
vril, 1935, sous les auspices du cer- 
cle local de l’'ACFA. 

La présidence de la soirée est of- 
ferte à M. le curé Tessier qui accepte 
bien volontiers. | 

-M. le curé présente d'abord à l'au- 
ditoire les deux conférenciers, M. 
Tremblay, agronôme bilingue de la 
province et M. J._ Sauriol nouveau 
rédacteur de la Survivance, homme 
sûrement solide — mais encore peu 
connu parmi les Canadiens-Français 
de l'Alberta. | 

M. Tremblay nous parle de la cul- 
ture en général. Sa conférence est 
divisée en deux parties. 1o la métho- 
de de culture suivie autrefois dans 
l'Ouest ou la culture unique du grain; 
20 la nouvelle méthode de culture 
que la province devrait adopter, le 
système de rotation qui est très ef- 
fectif dans la destruction des mau- 
vaises herbes tout en gardant à la 
terre ses propriétés productives. 

Après la conférence de M. Trem- 
blay, une discution s'engage au sujet 
des engrais chimiques qui sont au- 
cunement avantageux et qui ne sont 


ll 


La vie en Alberta 


pas recommandés par le département | 


de l'Agriculture, 
Le deuxième numéro au program- 
me est une séance d’Avant-Garde te- 


JOUSSARD 


Mariage — Dalton-Hubert. 


Le premier mai, avait lieu le ma- 
riage de George Dalton avec Mille 
Elizabeth Hubert, tous deux de cette 
paroisse. Les pères respectifs ser- 
vaient de témoins aux nouveaux é- 
poux. La bénédiction nuptiale fut 
donnée par l'abbé Normandeau à la 
messe solennelle de mariage Pen- 
dant la messe, des cantiques appro- 
priés furent exécutés par les RR. SS. 
de la Mission St-Bruno avec quel- 
ques-unes de leurs élèves; de même 
pour la marche nuptiale et morceaux 
de musique. 


La veillée traditionnelle des noces 
réunit les jeunesses des alentours 
qui s'en donnèrent jusqu'aux peti- 
tes heures du jour. Aux nouveaux é- 
poux, nos plus sincères souhaits de 
bonheur et de prospérité, 


Température... 


Maussade au possible après ces 
bordées de neige, qui sont venues in- 
tempestivement l'autre semaine et 
ont été cause de dégâts, la fonte su- 
bite de ces bordées ayant fait débor- 
der les criques, ruisseaux, les chan- 
geant en de vrais torrents qui ont 
emporté des ponts et creusé des a- 
bimes à certains endroits. Des équi- 


inue par les garçons ‘de l'école. Il y a pes d'ouvriers sont à réparer les 
chants, déclamations, et une étude! bonts, ponceaux, route, ete. I1 va sans 
car ce fut un des plus beaux ban-! 7" : ù : < É à u , commission de crédit de 1 i - 
D 7 i r la vie delüi “ "n° 2 it de la caisse po 

quets que nous ayons vus ici. De plus AIRES SAC HPOR pattes sù dire quete" Hienwey n'est pas en 


l'Intendant Talon. 


core prêt à recevoir la circulation in- 


M. Sauriol est ensuite invité à|terprovinciale quoique le journal d’hi- 


prendre la parole. Il nous dit que M. 
Tremblay a oublié deux grandes “af- 
faires” qu'il faut cultiver: il faut 
être catholiques et patriotes. Et le 
meilleur moyen pour rester catholique 
et accroitre notre patriotisme, c’est 
de se visiter, de se rencontrer, nous, 


er annonce que la route est ‘“pas- 
sable”. Il faudra attendre encore un 
peu... le soleil et le printemps 


Colonisation … 


En Ontario, le premier ministre, M. 
Hepburn a déclaré ce qui suit avant 


les Canadiens-Français. Alors on Se|ja fin de la session: 


rappelle les faits du passé, on fait 
des projets pour l'avenir et on s'aime 

M. le curé nous annonce ensuite 
qu'il faut élire un nouveau conseil 
du cercle local pour l’année 1935. 
Sont élus: 


| 


“Nous cessons de nous occuper de 
la colonisation. Elle n’est pas solide 
en principe, elle nous fait gaspiller 
du bel argent pour une mauvaise 
cause. Si les cultivateurs du sud de 


Prés. honoraire: M. le curé Tessier, jnotre province sur de bonnes terres 


| Prés. du Cercle: M. D. Coulombe, 
Vice-prés : M. Lionel Forcade, 
Sec.-trésorier: M. Marcel Denault, 

Directeurs: MM. Horace Montpetit, 

Alexandre Lavoie, 

Dominique Coulombe. 

Comme dernier numéro au pro- 


.|gramme, les élèves du couvent chan- 


tent en choeur, puis toute l'assemblée 
termine par le chant national “O 
Canada”. 


Rapport de l’assemblée du 5 mai, 
1935: 

Cette assemblée dont le but était 
de réunir tous les abonnés à la Sur- 
vivance, eut lieu dans la salle pa- 


| roissiale sous la présidence de M. le; 


curé Tessier. Environ vingt-cinq a- 
ji bonnés étaient présents. Après la lec- 
ture du compte-rendu de la dernière 
réunion, le secrétaire est invité à li- 
re les correspondances adressées au 
cercle. Une courte discussion s'élève 
à ce sujet puis, toute l'assemblée 
| donne un vote d'approbation au nou- 
vel exécutif du cercie local, en ajou- 
jiene deux autres noms à la liste des 
directeurs. MM. Léon Préfontaine et 
E. Caouette sont élus. 
M. le curé ‘explique ensuite que 
chaque abonné à la Survivance re- 
cevra à l'avenir un certificat qui lui 
est décerné par l'association Cana- 
dienne française de l'Alberta. Le se- 
crétaire procède immédiatement à là 
distribution de ces certificats On 
choisit la date de la prochaine réu- 
 nion des officiers du Cercle, on pro- 
pose qu'une grand’messe soit chantée 
pour l'âme de notre ancien prési- 
dent, M. Arthur Carrière, dont le 
dévouement pour la cause canadienne 
française était connu par toute la 
province, enfin, après proposition de 
M. le président du cercle, d'envoyer 
un rapport à la Survivance, de tou- 
tes les réunions tenues sous les aus- 
pices de l'ACFA à Legal. L'assem- 
blée est ajournée, 
La Secrétaire, 


FALHER 


Mariage... 


Mercredi le 1er mai, Mlle Béatrice 
l’'Heureux unissait sa destinée à M. 
Louis Gauthier de cette paroisse, Le 
R. P. Lajoie, curé, officiait à la cé- 
rémonie nuptiale. M. Louis Gauthier, 
vénérable octogénaire servait de té- 
moin à son fils, et M. Joseph L'Heu- 
reux accompagnait sa fille. Après le 
goûter servi chez le père de la ma- 
riée, les heureux époux partirent en 
voyage. Nos meilleurs souhaits les ac- 
compagnent. 

Mardi, le 8 mei dernier, M, Hor- 
misdas Aubin disait adieu au céli- 
bat et conduisait à l'autel Mme Ma- 
rie Brenhofer, veuve de feu André 
Arcand. Messe de mariage à dix heu- 
res par le R. P. Curé. ‘Témoins: M. 


lette pour la mariée. -Voeux de bon- | 


heur constant de tous leurs amis. 
Le temps des semailles déjà fort 
en retard, est pour le moment le 


grand souci de nos gens. On espère | leurs Jours, 

cependant commencer les travaux au pouvoir gagn 
début de la semaine et Dieu veuille quelques 
que la température soit en rapport ce que 
avec l’activité fébrile que les fermiers | lusion” 


savent y apporter à l'occasion. 


—Corr. 


et avec toutes les facilités, sont in- 
capables de se tirer d’affaires, quelle 
chance auront les nouveaux cultiva- 
teurs sur les terres incultes du nord? 


Billets libellés en français. Pourquoi? 


On a donné cent et une raisons 
dans les journaux, partout pour que 
nous de langue française de la pro- 
vince de l'Alberta, demandions, exi- 
gions des billets libellés en français 
aux banques et aux places d'’échan- 
ge. Très bien. mais mon voisin se 
demande et me demande pourquoi la 
faire, telle annonce réquisitive? Le 
sens du patriotisme serait-il émous- 
sé à ce point qu'il faille recomman- 
der ce qui se recommande et s'im- 
pose par soi-même? C'est plutôt un 
“pensez-y bien”. Or, donc, pensez-y 
à l'occasion. —-Corr. 


GIROUXVILLE 


Enterrement. 


La mort est encore venue nous vi- 
siter, cela pour la 5ème fois depuis 
le ler de l'année; le deux mai, elle 
nous enterrait Marie Antoinette Si- 
moneau, âgée de 4 mois, fille de A]- 
bert Simoneau et de Adiana Richée 
Nos sincères condoléances à Ia fa- 
mille éprouvée. 


Soirée dramatique. 


Dimanche soir le 5 mai, la popu- 
lation a eu le plaisir d'assister à une 
soirée recréative des plus intéressan- 
tes; on à joué “Les Secrets de la Ba- 
ronesse”, opérette et “Bon Sang ne 
Ment pas” que tout le monde connait. 
Les deux pièces ont été très bien ren- 
dues et ont captivé l'attention des 
auditeurs. En plus nous avons eu des 
morceaux de piano, du chant, de la 
déclamation: le tout a contribué à 
faire un programme très intéressant 
et très varié. Nous disons donc un 
merci bien cordial aux artistes du 
cercle de l'ACFA, de Falher, qui nous 
ont donné cette soirée: un merci Spé- 
cial à Mme la directrice, Mme Har- 
dy; merci aussi aux artistes locaux 
qui gracieusement ont prêté leur con- 
cours. Nous n'avons eu qu'une chose 
à regretter, le mauvais temps avec le 
mauvais état des chemins, ce qui a 
empêché un certain nombre de ve- 
nir se récréer avec nous. Le tout a 
été couronné par un goûter, servi par 
les dames de l'ACFA, de Girouxville, 
qui font très bien les choses: goû- 
ter qui à été fort apprécié par tous, 
et dont on remercie ces dames. En- 
fin la minuit étant proche, on a dt 
se séparer; cela non sans difficulté, 


ce qui prouve qu'on aime à se réu- | 


nir et à s'amuser bien simplement 


J Chr. Aubin pour son fils et M. Ouel- | comme dans une famille, 


Les élections sont elles proches? 


On commence à nous dire que 12 cri- 
se diminue qu’on va revoir de meil- 
que tout le monde va 
er un peu d'argent — 
-uns disent beaucoup. — Est: 
cela pourrait se traduire “{l- 
ou les élections sont pro- 
ches? Ce qui d’après beaucoup veut 
dire la même chose. —Corr. ; 


| 


LA SURVIVANCE 


CALGARY 


Paroisse de la Ste Famille. 
RE, 


Vos prières sont demandées pour 
le repos de l'âme de Mme A. Tal- 
bot, ariciennement de cette paroisse, 
décédée le jour de Pâques, munies 
des sacrements de l'Eglise. Elle était 
l'épouse de feu A. C. Talbot, du bu- 
reau de l’enrégistrement des hypothè- 
ques de Calgary, décédé en 1929 


Nous recommandons aussi à vos 
prières l'âme de M. R. Ploudre de 
Carstair, décédé à 90 ans et était 
le père de Mme Jules Trottier dont 
le service et la sépulture ont eu lieu 
à Carstair, le mercredi, 8 mai. Il 
habitait chez sa fille, Mme Lévi Mor- 
neault, cultivateur à Carstair. 


Nous recommandons aussi à vos 
prières, l'âme de Mme Kate Doomer, 
âgée de 65 ans, épouse de James 
Dennigan, décédée le 18 avril 1935, 
à Ste Clotilde de Chateauguay, PQ, 
dont le service et la sépulture ont 
eu lieu le 22 avril Mme Doomer était 
la belle-soeur de M. W. Dennigan 
de cette paroisse. 


Le R. P. Beauregard nous prie de 
faire savoir que la lère Communion 
des enfants aura lieu le dimanche, 2 
juin, à la messe de 8 heures 30. 


Le conseil d'administration de la 
Caisse de la Ste Famille, nous prie 
d'informer nos lecteurs qu’à la sé- 
ance tenue mardi, 7 mai, au bureau 
du Dr Beauchemin, ont été élus: 


Dr L ©. Beauchemin, président: 
M. L. Plotkins, vice-président: M. P. 
Laurendeau, secrétatre-général. 


Nous annonçons aussi que M, S. 


oo 


pulaire. Jusqu'à ce jour 1e nombre 
des sociétaires s'élève à 28. 


Nous désirons attirer l'attention des! 


“paroïssiens sur la question des ceis- 
ses scolaires, qui, si l'on peut dire 
sont une filiale des caisses populai- 
res. 

Une caisse spéciale à donc été créé 
pour les enfants, tous peuvent en 
faire partie. En entrant, ils devien- 
nent titulaires d'un petit livret, où 
leur professeur inscriront les petites 


BEAUMONT 


Dimanche le 12 mai, grande fête 
de St-Joseph, patron de l'Eglise. Le 
R, Père nous fit un sermon sur cette 
fête, invitant tous les enfants à être 
aussi respectueux envers leurs pa- 
rents qué l'Enfant-Jésus l'était en- 
vers St-Joseph. Les enfants et les 
parents sauront profiter de ce ser- 
mon. 


À ser à ces Dames de la Ste Famille, 
Laurendeau a été élu président de la] 


économies que les enfants leurs con- 
fieront, Ces montants seront ensuite 
versées à la Caisse Populaire qui les 
fera figurer dans sa comptabilité. 


La Rév. Mère Zénaïde, provinciale 
des Filles de Jésus, visitait le cou- 
vent, et repartait le 12, pour Morin- 
ville. 

Ii est inutile d'insister sur la va- 
leur considérable de cette institution 
des caisses scolaires, dont tout le 
monde comprend l'importance, Le 
but étant d'enseigner l'économie à la| 
génération de ceux qui nous suivent: ldre sa maison, l'intérieure et l'ex- 
pour plus amples informations, vous: térieure: ce sont MM, Girouard de 


Mile Alice Fortin d’'Edmonton, était 


amis. 


15 MAI, 1935. 


VIMY 


Bientôt le travail des champs sera 
général. Déjà depuis quelques jours 
on en voit un ici et là qui cultive son 
champ. 


M. Etienne Provencal fut le pre- 
mier à labourer, Cette semaine les 
fermiers sont occupés à réparer les 
ponts qui ont été endommagés par 


| ie gros coup d’eau du printemps 


M. Albert Huot est le nouveau pro- 
priétaire de la boucherie du village. 
M. Jos Fagnant a acheté la terre 
de Raoul Farley et Etienne Proven- 
cal est le nouveau propriétaire du 


| de passage, accompagnée de quelques | terrain de Pierre Granger. 


Ici on parle beaucoup de politique. 


M. Napoléon Bérubé à fait repein-} M. Omer St Germain, libéral par 


excellence, était en passage ici der- 
nièrement. N'allez pas penser qu'il 


êtes priés de vous adresser au se-| Calder qui en furent les contracteurs. | est en faveur du crédit social 1 y a 


crétaire de la caisse populaire de la 
paroisse, M. P, Laurendeau. 


M. Hubert Rivard fait aussi re-.des libéraux, des C.CF., des conser- 
peindre l'intérieure et l’extérieure de | vateurs, beaucoup de U.F'A. et mui- 


Le thé et la partie de cartes or-|sa maison. M. Arthur St-Pierre fait! titude de supporteurs du crédit so- 


ganisés au presbytère sous les aus-|ie travail. 
pices des Dames de Ste Famille ont | 
été une de ces initiatives dont les k : 
résultats ont dépassés de beaucoup le crédit social à été remise, faute 
toute prévision et ceci grâce à la bon-| de local, et quoique prétendent les 
ne organisation de ces Dames, socialistes et les communistes, nous 

Quelque 200 personnes étaient pré- | voyons la diminution &@es partisans de 
sentes et furent enchantées de cette! Ce Système, tant mieux. Tout ce qui 
réception, ainsi que des prix, qui yl éblouit les yeux du monde est Je $25. 
furent gagnés. | par mois; ‘sans savoir d’où viendra 

Les heureux gagnants pour la par- cet argent. On devrait refuser le droit 
tie de cartes furent: M. Van Horne de vote à toutes les personnes qui 
et Mlle Marie Soulodre. Pour la lo- refusent de l'ouvrage. — Corr. 
terie: Mme Poulin ainsi que Mme | 7 
Newnhan. 

Nous adressons spécialement nos | 
remerciements au R. P. Beauregard 
pour sa participation au succès de | 
cette réunion, en consentant à lais- 


Il est parfois moins dur pour le 
pauvre de donner à même le peu qu'il 
a, qu’au riche de faire l’aumône à 
même je superflu que peut-être il 
ne gardera pas longtemps, s’il ne fait 
la part du miséreux. 

Le Grincheux. 


la jouissance. du presbytère pour Y 
donner leur réception. —Corr. 


| 


cial. “Est-ce qu’on aura bien ce $25 
par mois qu'ils nous prôomettent?? 


L'assemblée qui devait avoir lieu sur Oui...?? et peut être trente. 


M. Charles Grant est toujours souf- 
frant d’hydropisie. Nous lui souhai- 
tons de se rétablir bientôt. 


M. Noël Pelletier doit nous laisser 
sous peu pour aller derneurer à Bus- 
by. Bonne chance! 


Le comité de sport a été organisé 
dernièrement et l’on sera bientôt sur 
le champ de balle-au-camp pour pra- 
tiquer notre équipe. —Corr. ñ 


Lisez et faites lire 
La Survivance 
le seul journal français 
de l’Alberta : 


Ù 


IMPERIAL TOBACCO COMPANY 


Ji 


il 


Me 5 


Q 


Al 


| 
} 


- 


FU 


ANS chacune de ses fabriques, 


service conslant et un médecin en 
adoptant ces précautions pour sa 


bien-être de chacun d'eux. 
satisfaction de savoir que sa 
sage pratique des affaires. 
Le temps perdu à cause de mal 
travailleur et perte de productio 
avantage mutuel à réduire parei 
symptôme de maladie ou de fa 
travailleur se rapporte immédiatement à 
traitement ou repos, si c'est nécessaire. 
int employées à enrayer un mal qui d 

er, 
peut-être de semaines. 

L'on conserve pour chaque em 

complet de son cas, basé sur un 
répète à intervalles variés, suivant I 


effectuée sans que le patient quitte 
‘tal de la Compagnie. ; 


À l'hôpital viennent, naturellement, tous les cas d'urgence. Les 
puisqu'il se perd en moyenne, 
une Journée de travail par. neuf 
F ë médiatement pour pansement la 
moindre égratignure ou : coupure accidentelle, comme précaution 
pas le poids normal viennent 
au milieu de l'avant-midi et au 
e ration gratuite de lait, Et tout 
“employé peut se présenter n importe quand devant le médecin en 
ue où un conseil médical gratuit. 
ours du travail fait l'objet d’une 
malade de la Compagnie, 
», Portant avec elle tous gages 
S'il est constaté qu’une maladie 
e c Ë : oMmpagnie voit à ce que des soins 
médicaux appropriés soient immédiatement accordés au patient. 
C'est un réel plaisir pour La Compagnie de servir ainst les intérêts 
expérience a démontré qu'elle y 


accidents, heüreusement, sont très rares 
dans l'espace d’un an, moins d' 
employés. Mais on soumet im 


contre l'infection. Ceux. qui ne pèsent 
eux aussi tous les jours à l'hôpital, 
milieu de l'après-midi, chercher leur 


charge pour en obtenir un diagnostiq 


Toute absence de plus de trois j 
_Prompte ‘enquête de la part d'une garde- 
qui se rend à la demeure de l'employé, 
gagnés qui n’auraient pas été payés. 
grave est la cause de l'absence, la Com 


de ses employés, surtout depuis que 
trouve aussi un avantage. 


\ 


\ 


l c j l'Imperial Tobacco Company main- 
hent un hôpital bien aménagé, avec une ou des. gardes-malades en 
Service ou disbonible sur appel. En 
À Uvegarder et conserver la santé de ses 
employés, la Compagnie confesse avoir un intérêt Dersonnel dans le 
Elle éprouve de plus, en même temps, la 
conduite est rigoureusement conforme à la 


adie signifie perte de gains pour le 
n pour la Compagnie. Comme il ya 
Ile perte au minimum, dès le premier : 
tigue indue, l’on s'atte 
l'hôpital pour examen, 
Les heures où même les 
ébute peut fort bien signi- 
dans le combat contre quelque maladie grave, un gain de jours, 


ployé une carte avec l'historique 
examen médical général qui se 
É es faits et les conditions révélés. 
Les affections sans gravité, mais requérant correction qui peut être 


son travail, sont traitées à l'hôpi- 


OF CANADA, LIMITED. 


nd à ce que le 


ETS PARUS EEE 


enrnpeee 


REV EE ET 


ani 


15 MAI, 1935. 


MORINVILLE 


Nous avons eu dimanche soir 
notre séance des élèves des PP. 
Franciscains. Cette fois, elle é- 
tait en allemand et en anglais. 
C’est dire que nos allemands 
étaient là en groupe presque 
complet. Un bon nombre de ca- 
nadiens français s'étaient 
joints à eux et la salle était 
remplie pour l’occasion. Du- 
rant plus de @eux heures l'au- 
ditoire fut tenu en suspens par 
le jeu de nos acteurs qui nous 
interprétèrent la pièce anglaise 
“Revenge” et la pièce alleman- 
de que nous ne pouvons nom- 
mer. La musique fut au diapa- 
son du talent des acteurs et 
tous se retirèrent en faisant 
des voeux pour que nos jeu- 
nes amis nous reviennent en- 
core une autre année. Ils nous 
étaient arrivés durant le cours 
de l'après-midi et pendant 
plusieurs heures circulèrent à 
travers les rues de notre villa- 
ge en attendant le souper que 
devaient leur servir certaines 
de nos dames et demoiselles. Ce 
souper devait être excellent si 
l’on en juge par les restes qui 
ne purent remplir aucune cor- 
beille. Tout avait été rasé au 
grand plaisir des maîtresses du 
logis, pour l’occasion. 

I nous a fait plaisir de lire 
un article de l’un des parois- 
siens, dans la Survivance de la 
semaine dernière. C'était une 
causerie de M. Chalifoux avec 
ses amis les cultivateurs, sur 
le nouveau programme politi- 
que que nous sert M. Aberhart 
et compagnie. M. Chalifoux y 
parle le langage de la raison et 
du bon sens et il le fait avec 
toute l'expérience de ses 70 ans 
et plus. Nous croyons savoir 
que les cultivateurs liront cet- 
te lettre ouverte, avec intérêt, 
qu'ils la méditeront de la pre- 
mière à la dernière ligne, et 
qu’ils en viendront à la conclu- 
sion que nos amis de la cause 
nouvelle sont en train de nous 
faire passer un cinquième de- 
gré. Disons enfin que M. Cha- 
lifoux vient de Ja province de 
Québec où il a vécu pendant 
de nombreuses années et où 
l'on à pas l'habitude de s’em- 
baller pour tous ces beaux par- 
leurs qui nous promettent plus 
de beurre que de pain. Il nous 
laisse entendre qu’il reviendra 
à la charge et il nous tarde de 
lire une deuxième lettre de sa 
part. 

Nous annoncions dernière- 
ment que notre Soeur provin- 
ciale devait être bientôt déco- 
rée par le gouvernement de 
son pays, la douce France. M. 
Suzor, consul général de ce 
pays, épinglera sur la poitrine 
de Soeur Zénaïde. je -ruban 


d’Officier d’Académie, mercre- 


di prochain. L’honneur est 
grand mais nous savons qu’il 
tombe sur une personne qui en 
est digne en tout point. Une 
autre religieuse, Sr Grise, cette 


fois et en charge de l'hôpital à 
Aklavik, le poste le plus au nord 
dans le diocèse du Mackenzie, 
tout près de l'Océan glacial se- 
ra aussi décorée par le même 
gouvernement. Qui osera dire 
que cette Soeur ne le mérite 
pas, perdue qu'elle est dans ies 
glaces du Nord? Trois autres 
Pères Oblats de ce même dio- 
cèse du MacKenzie seront aus- 
si à l'honneur et en eux ce sont 
tous les missionnaires que l'on 
veut honorer. Il nous a été don- 
né de voir ces braves sur place 
et à l'oeuvre et s’il n’en don- 
nait qu’à nous, tous les Pères 
Oblats de là-bas, porteraient 
sur la poitrine la rosette de la 
Légion d'Honneur. Il est vrai 
que le crucifix est pour eux 
tous, la plus belle décoration 
et ils le portent vaillamment, 
mais cette décoration vient de 
Dieu et les hommes à qui ces 
braves missionnaires font tant 
honneur par-leur vie d’aposto- 
lat, resteront-ils indifférents à 
la Gloire qu’ils font rejaillir sur 
eux. Pour une’ première fois, 
le gouvernement français vient 
de reconnaître les mérites de 
certains des siens sur ces ter- 
res de Mackenzie. ——Corr. 


SAINTE-LINA 


Dimanche dernier commencait dans 
notre paroisse l'intronisation des fa- 
milles au Sacré-Coeur. Parents et 
amis s'étaient réunis chez M. Raoul 
Laplante à un diner sous la prési- 
dence de M. le curé R. Bérubé, Dans 
l'après-midi, M. le curé revêtu du 
surplis, bénit l'image du Sacré-Coeur, 
don de Mgr Pilon, curé de Morin- 


membres de la famille au Sacré- 
Coeur. En quelques mots, M. le curé 
développa le but de l'Intronisation 
et sollicita les assistants à prier pour 
le règne du Christ-Roi, dans les fa- 
milles. Parmi les parents et amis 
on remarquait les familles: R  La- 
rivière, D. Daoust, G. Magnant, P. 


Mlle Jeannette Leveillé de Bonny- 
ville est actuellement en visite chez 
Mile Mérise Daoust. 


ville, puis il y eut consécratiton des 


Bourgouin, T. Taylor. 


M. Marcel Guertin est arrivé de 


M. et Mme John Guertin. 
La fête des jeux à Ste-Lina le 25 


PEst et demeure chez ses ce 


mai, vous venez? —Corr. 


FALHER 


AVANT-GARDE DE 


L'ACFA 


Mardi le 30 avril, la R. Mère Marie 
du Saint-Esprit, supérieure provin- 
ciale des Soeurs de Sainte Croix, des- 
cendait à Falher où elle passera une 
dizaine de jours. 

Les élèves du pensionnat tinrent 
à souhaïiter la bienvenue à cette bon 
ne Mère et c’est pourquoi le mercre- 
di à trois heures, ils se groupèrent 
à la salle paroïssiale. Après un duo 
de piano et un chant de bienvenue, 
Mile Marie-Jeanne Viens lut au nom 
de tous les enfants, une adresse tou- 
te remplie de bons sentiments à l’é- 
gard de cette Révérende Mère. 

Tous sont attentifs aux paroles em- 


4 


Il stimule la digestion 
| Il règle les intestins 


Il augmente le flux de l'urine” 
éliminant ainsi la matière toxique 


T1 active les fonctions du système et produit un excellent et vivifiant 
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LA SURVIVANCE 


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POUR LE CONCOURS DE FRANCAIS 


(SUITE) 


S. Supérieure, Couvent de l’Assomption, Edmonton … 5 vols 
E. Poirier, Edmonton $3.00 
Bonnyville, Bonnyville $10.00 
l'abbé J. Alexis Poulin, curé, Cap St-Ignace, P.Q. ……. 5.00 
M. J. B. Létourneau, inst., Côteau du Lac, Soulanges, P.Q. 1.00 
M. le Commandeur J. E. Morrier, “La Survivance” 2.00 
M. l'abbé Amédée Gosselin, Séminaire de Québec 3.00 
S. E. Mgr Joseph Hallé, Hearst, Ont. 13 vois 
M. l'abbé L. Sancoucy, Sém. St-Hyacinthe, P.Q. 1 vol 
Collège Ste-Marie, rue Bleury, Montréal 6 vois 
“Jeune Canada”, 323 Place St-Louis, Montréal 340 brochures 
D. S. de Beaumont, Beaumont ss 5.00 
M. Albert Lévesque, prés.-gérant, Librairie d’Action C.-F. 
MONÉCFÉA] ut AN nn ta ste En rene sst 13 vols 
M. l'abbé J. H. Garnier, curé, Lamoureux 2.00 
M. F. Rioux, 95 North Main Street, Watherbury, 
CON. cnrs tie 
R. P. S. Lajoie, O.M.I, Falher 
R. S. Supérieure, Hôpital du Sacré-Coeur, McLennan 
M. l'abbé J. M. Boucher, curé, Lafond 
l’hon. Sénateur Onésiphore Turgeon, Bathurst, N.B. 2.50 
M. Yves Montreuil, 81, rue St-Pierre, Québec 5.00 
S. E. Mgr Georges Gauthier, Arch.-coadjuteur de Montréal 10.00 
Société des Artisans C. F., Montréal, PQ. 10.00 
M. l'abbé J. A. Champagne, curé, 3730 rue Dandurand, 
Montréal ts hinininnntinnr Ain I 
Mgr Elias Roy, M. le chanoïne Auguste Marcoux, MM. 
les abbés Albert Delisle, Jules Emond, Calixte Fer- 
land, Aiphonse Demers, Alphonse Guay, Joseph 
Alfred Roy, Thuribe Grégoire, Edmond Poulin, Léon 
Lessard, Raymond Nolin, Alphonse Fortier, Joseph- 
Olivier Roy, Antonio Parent, Henri Raymond, supé- 


P: 
S. 


R. 
M. 
D. 
M. 


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Se © 


rieur: "TObAL 2er ee Mer eds Sirius $11.00 
S. H. le Juge Fernand Roy, magistrat de district en chef, : 
QUÉDEC. sienne sente RER mem ne ns dre even 5.00 


M. l’abbé Thomas Bélanger, Ste-Anne-de-la-Pocatière, P.Q. 1.50 
M. le chan. Emile Chartier, D. Th., MS.R.C. licencié ès 
Lettres, MA. vice-recteur, Montréal 


S. E. Mgr Martin Lajeunesse, O.M.I, Vic.-Apost. du Kee- 

watin, Lepas, Man. ss 31 vols et 5.00 
M. Fernand Godbout, 5557, Côte des Neiges, Montréal... 4 vois 
RR. PP. Oblats, St-Albert (R. P. L. Pilon, sup.) 3 vols, 4 brochures 
Mgr L. À. Paquet, V.G.H., P.A., Sém. de Québec, Québec 6 vols 
Collège des Jésuites, Edmonton 9 vols et 26 brochures 
RR. SS. de l’Assomption, St-Vincent 3.00 
Les Servantes du Coeur Immaculée de Marie, Québec 1.00 


pe 
preintes de bonté et de gaieté quel FETONS DOLLARD, 
veut bien leur adresser leur distin- 
guée visiteuse: Puis la chorale Ste LE 24 MAI. 
Cécile entonne gaiement: “Le sourire = 
du bon Dieu”. Un deuxième duo se 
joue pendant que la R. Mère Pro- 
vinciale quitte la salle. 

Jeudi, accompagnée de notre dé- 
vouée Soeur Supérieure, Mère Pro- 
vinciale se rend dans chacune des 
classes pour distribuer les notes des 
deux derniers mois. Partout elle est 
accueillie avec plaisir et promet aux 
élèves de revenir à eux afin de cons- 
tater leurs succès et leurs progrès. 


Le 24 mai est une fête légale cana- 
dienne pour commémorer le souvenir 
de feue la Reine Victoria. Le souve- 
nir de cette vénérable héritière du 
trône d'Angleterre a certes une si- 
gnification pour tous sujets britan- 
niques, Mais le souvenir des dignités 
royales anglaises ne peut dominer 
dans l'esprit des jeunes Canadiens- 


A cette digne Supérieure Provin- 
ciale tous souhaitent des jours de 
bonheur durant son passage parmi 


Français, en dépit de leur loyauté 
aux Majestés britanniques, celui des 
fondateurs, des martyrs et des héros 


Chronique de FA.C.F.A 


L’'ACFA est heureuse de saluer cet- 
te semaine M. Paul Suzor, Consul de 
France pour l'Ouest du Canada Si 
nous avons eu le plaisir de rencon- 
trer Iles membres de la Mission Ca- 
tholique Universitaire au mois de 
septembre dernier, nous le devons à 
M. Suzor, Nos membres se rappellent 
quelles bonnes impressions Îles mem- 
bres de cette Mission ont laissées en 
Alberta. 


Si chaque année l'ACFA et le Con- 
cours de Français reçoivent chacun 
un octroi assez considérable du Gou- 
vernement Français, nous le devons 
en grande partie à M. Suzor qui s’in- 
téresse énormément au travail de 
l'Association. 


Aussi, ce soir, après un souper in- 
time dont le compte-rendu apparai- 
tra dans le prochain numéro, les 
membres de l'Exécutif rencontreront 
M. Suzor pour lui témoigner notre 
reconnaissance envers le Gouverne- 
ment de France et discuter avec lui le 
travail de l’Association. 


Permettez-nous, M, le Consul, au 
num de nos membres, de vous remer- 
cier publiquement pour tout ce que! 
vous et votre Gouvernement avec fait 
pour nous et veuillez accepter l’as- 
surance de notre coopération la plus 
entière pour une oeuvre qui vous in- 
téresse tout particulièrement: la sur- 
vivance française dans l'Ouest! 


Teil que déjà annoncé, le Concours 
de Français aura lieu le 28 mai pro- 
chain. L'organisation touche à sa fin 
et nous enverrons au plus tard mar- 
di prochain, le 21 mai, les question- 
naires aux surveillants. Afin d'éco- 
nomiser un peu sur le prix du trans- 
port, nous enverrons toutes les en- 
velcppes pour chaque école à un seul 
endroit. Ces enveloppes seront scel- 
lées et le nom du surveïllant à qui el- 
les devront être remises sera écrit 
sur chaque enveloppe. 

Nous demandons à chaque surveil- 
lant de se rendre en temps à lécole 
où il devra surveiller et là, il recevra 
les enveloppes scellées et les instruc- 
tions pour le Concours. 

Après que le concours sera terminé, 
le surveillant devra mettre les co- 
pies d'examens et les formules d'a-| 
nonymat en ordre numérique et les 
mettre dans l’enveloppe fournie à cet- 
te fin devant les élèves et l’institu- 
teur, Cette enveloppe devra aussi ê- 
tre scellée en classe. 


Le tirage organisé par chaque cer- 
cle de l'ACFA doit se terminer cette 
semaine. Le comité des finances fait 
un appel spécial aux officiers pour 
remettre les produits immédiatement 
à l'Association. 


Certains officiers ne semblent pas 
réaliser que pendant qu’ils ont des 
fonds en caisse, le comité de finan- 
ces est obligé d'emprunter pour fi- 
nancer l'Associatiton. Actuellement 
plusieurs cercles auraient dû faire | 
parvenir des fonds au comité, mais 


FAGE 9 


CONCOURS DE PATRONNEZ 


FRANCAIS 


Nous reproduisons ci-des- 
sous quelques extraits de let- 
tres prises au hasard, parmi la 
volumineuse correspondance 
qui nous arrive du dehors de 
la province. Nous lies publions 
pour l'édification de tous les 
membres et amis de l’ACFA. 


Cotcau du Lac, Soulanges,-P, Q. 


29 avril, 1985. | 
Cher Monsieur, 


J'ai bien reçu la vôtre du 15 avril 
dernier exposant brièvement le splen- 
dide travail que vous accomplissez 
là-bas, dans des conditions si dif- 
ficilcs; sincèrement, je vous félicite 
du zèle que vous déployez pour la dé- 
fense des Canadiens-Français qui 
sont, hélas chez vous, la minorité. 


Vous trouverez ci-inclus $1.00 hum- 
ble obole personnelle pour les fins 
que vous mentionnez, 

J. B. L. - inst. 


Ministère de l'Agriculture, 
Province de Québec, 


le 24 avril, 1935. 
Cher Monsieur, 


J’accuse réception de votre lettre! 
du 15 courant et laissez-moi vous ré- 
itérer toutes mes félicitations pour 
l'oeuvre superbe que vous accomplis- 
sez dans l'Ouest pour le bénéfice de 
nes groupes canadiens-français. 


Permettezsmoi de vous inclure une 
modique contribution de 55.00 que 
j'aurais bien voulu faire plus consi- 
dérable, si mes moyens et mes mul- 
tiples occupations me l'eussent per- 
mis. 


Avec mes meilleurs voeux de suc- 
cès, je vous prie de me croire, cher 
monsieur, | 
Votre tout dévoué, | 

A. D. j 


L. P. Man,, 2 mai 1935. 
Cher Monsieur, 


Monseigneur actuellement à Mon- 
tréal pour aider à Ia sainte corvée 
des confirmations vient de me trans- 
mettre votre bonne lettre du 15 a- 
vril. 


C'est avec plaisir qu’il me recom-| 


.mande de vous faire parvenir en . 


nom, pour votre “Concours de Fran- 
çais” 31 vols ainsi qu'une offrande| 
de $S5.00 car il désire vivement ae 
nir à votre inlassable dévouement 
pour assurer l'avenir du Français 
dans l'Alberta. 


Le bref résumé de ves activités mn 


ces dernières années fait naître la 
joie et La fierté dans tous les coeurs 
français. Vous dirai-je, qu'en ri 


A äe la Nouvelle-France, patrie natu- 


relle du peuple canadien-français. 


PR I IS PR RS RE CR EE 


| Aussi le souvenir de Dollard des 
: Ormeaux et de ses compagnons, cé- 
.Jébré le 24 mai est-il une excellente 
: initiative d’'étucation nationale ne 
‘toute la population canadienne-fran- 
| çaise et notre jeunesse particulière- 
‘ment, doivent s'empresser de célé- 
brer avec plus d'émotion et de re- 
connaissance. Le règne de la ane | 
\ Victoria fut marqué de sagesse et de: 
bonté. Mais il n'a pas sauvé le Ca- 
‘nada des menaces de la barbarie. Ce 


ils l'ont négligé et le comité nous 2 travail de votre Association, et que 
demandé de faire un appel spécial 4| ÿ, Le réjouis grandement du cons- 
leur esprit de coopération, 


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Taures moyennes 2.00 à 4.00 

Bouvillons de choix … 5.50 à 6.50 

Bouvillons moyens 4.00 à 6.00 

Vaches de choix 3.00 à 3.75 

Vaches moyennes 150 à 2.50 

Taureau 1.50 à 2.50 

Agneaux de choix 5.00 à 5.50 

“ moyen 3.25 à 450 

Moutons d’un an 2.00 à 3.50 

Veaux de choix ……..… 5.50 à 6.00 

Commun à moyen 2.50 à 5.50 

Porc de Bacon 7.80 
Boeufs d’engrais— 

Choix .…..…........ 8.50 à 450 

AUTLES A UE 150 à 3.00 
Crème— 


Oeufs- Variations quotidiennes. 


Avec les beaux chemins, les visites 
à domicile en campagne recommen- 
ceront. Dès la semaine prochaine 
nous continuerons ces visites. Bien 
que les semences soient très en re- 
tard, nous visiterons quand même les 
foyers. Le temps requis pour cha- 
que entrevue n’est pas long et nous 
ne dérangerons pas nos gens plus 
qu'il ne le faudra. 

Nous demandons aux cercles du dis- 
trict d’'Eämonton de nous faire con- 
naître au plus tôt le temps qui leur 
conviendrait le mieux. excepté du 9 


: fut pourtant le résultat du geste sau- | au 24 juin, alors que nous serons au 


.veur de Dollard et de ses compa-| Sud et du 30 juin au 8 juillet, où 


gnons. Ce geste a profité, non seu- 
lement à la nation française, mais à 
la civilisation tout court, à l'anglaise 
comme à la française, qui aujour- 
d’hui se partagent notre pays. S'il est 
‘vrai, comme le témoignent les docu- 
ments historiques, que le combat du 
Long-Sault a sauvé d’une ruine com- 
plète les premières tentatives sérieu- 
ses de civilisation en terre canadien- 
ne, il y a là raison plus que suffi- 
sante de s'en réjouir, au moins une 
fois l'an. I1 y à là aussi motif plus 
que suffisant de commémorer ce sou- 
venir en portant à sa boutonnière 
un symbole commune, la “ROSE DE 
DÔLLARD"”, petite rose rouge écar- 
late, comme si elle était teintée du 
sang versé par nos héros de 1660, 


La célébration de cette année sem- 
ble se populariser davantage. De tous 
les coins de la province, de nos mai- 
sons d'éducation, des cercles de l’A. 

C.J.C., de la J.0.C. etc., nous arrivent 

des nouvelles prometteuses. Partout 

À ° on veut rendre à Dollardä l’'hommea- 

ge d'une jeunesse “qui se souvient”. 

Souhaitons que Ce mouvement se pro- 

page et que les éducateurs et les édu- 

catrices ne manquent pas cette ex- 

cellente occasion de graver davanta- 

ge dans l'âme des jeunes le souve- 
nir de ses héros immortels 


Le Comité de la Fête de Dollerd. 


Coupon No C2453 


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10047 Avenue Jasper 


6 portes à l'Est du Théâtre 
Capitol. 


nous serons dans le Nord. 


Au moment d'aller sous presse nous 
recevons la somme de $16.00, résul- 
tat d’un tirage à Cold Lake. Félici- 
tations pour le succès obtenu et mer- 
ci pour le support financier! … …. . 


Encore: au moment d'aller sous 
presse nous apprenons par télépho- 
ne que le Congrès régional de St- 
Paul aur2 lieu le 2 juin Le program- 
me sera publié plus tard. Nous pro- 
fitons de l’occasion pour inviter tous 
les Canadiens français de la région 
à assister à ce Congrès. 

Léo BELHUMEUR, 
Secrétaire général, 


BON SANG NE 
MENT PAS 


PIECE EN 1 ACTE 
par Emma MORRIER 


Cette pièce, qui vient de 
remporter la victoire sur 
onze concurrents de lan- 
gue anglaise au festival de 
Calgary, sera interprété par 
les mêmes artistes au fes- 
tival national à Ottawa. 
Les personnes qui dési- 
rent se procurer un exem- 
plaire de cet ouvrage fe- 
ront bien de se hâter car 
l'édition est très limitée. 


En vente au— 
Bureau de “La Survivance” 
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31, je fus l'heureux témoin du beau! Grade À... 12 
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tant progrès i répond à vos ef- 

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forts si méritantis. Puissiez-vous con- 
tinuer de surmonter avec sagesse les 
nembreuses difficultés qui vous en- 
tourent et contribuer ainsi à réaliser | 
les desseins de la divine Pravidenc | 
ce sur les chers nôtres. 


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Enveloppé, No 1 … 
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M'unissant de tout coeur aux meil- 
leurs voeux et à la bénédiction que 
Monseigneur me prie de vous trans- 
mettre, je demeure votre tout dé- 
voué en Marie Immaculée, 


Lisez et faites lire 
La Survivance 
le seul journal français 
de l’Alberta 


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Servir du bon Vin 


est un geste apprécié 


de vos invités 


MAIS vous n'avez pas à attendre des visi- 
teurs pour jouir de HERMIT PORT et HER- 
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vages du plus important vignoble Canadien 
sont offerts à des prix qui les mettent à la 
portée du plus modeste foyer... IIs augmen- 
tent vos frais de très peu, et ajoutent beau- 
coup à votre menu quotidien! FORTIFIES 
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Port ou de Sherry aiguise l'appétit et donne 
un autre goût à votre repas. 


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Cette aunonce n'est pas insérée par le Bureau de Contrôle des liqueurs 
de l'Alberta, ni par le gouvernement de la province de l'Alberta. 


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RENSEIGNEMENTS GRATUITS SUR 
LE JARDINAGE 


Le Ministère fédéral de l'Agriculture a accumulé au cours 
d'expériences pratiques, répétées pendant plus d'un demi-siècle, | 
toute une richesse de renseignements sur toutes les phases qui 
jardinage et qu'il sera heureux d mettre à la disposition de tous 
les Canadiens qui désirent en profiter. La culture des arbustes, 
des arbres, des fleurs et des légumes, les moyens de les protéger 
contre les maladies et les insectes, la préparation du sol et les 
mille et une chose qui se rapportent à cette culture, sont trai- 
tées en langue très simple. Des centaines de bulletins, feuillets, 
et circulaires sont distribués tous les ans gratuitement aux per- 
sonnes qui écrivent pour les demander au Bureau de la publicité 
et de l'extension du Ministère à Ottawa. De cette façon, on aide 
les jardiniers, les professionnels et les amateurs, à maintenir 
l'horticulture à un haut degré d'excellence. 


I y à des circulaires ou des bulletins sur les travaux de 
printemps et d'automne dans la roseraie, sur la culture des 
fleurs dans les jardins des Prairies, la culture des pivoines, des 
glaïeuls, des dahlias, des fougères, des oeillets, du canna ou 
balisier (une plante sous-tropicale, pour les plates-bandes et les 
bordures de jardins d'ornement), la culture du caragan pour les 
haies et les ceintures d’abri sur les bords des champs, la plan- 
tation des arbres d'ornement, la préparation des couches chau- 
des et des couches froides, la culture des vignes pour la famille, 
la culture des champignons, des tomates, des asperges, des con- 
combres, des pommes de terre, en somme de tous les légumes, 
le plan d’une ceinture protectrice d'arbres; ce n’est 1ä qu'un petit 
nombre des sujets traités dans ces bulletins. 


La culture du pommier au Canada, les haies et leurs emplois, 
le jardin potager du cultivateur des Prairies, la culture des lé- 
gumes dans la région du littoral de la Colombie-Britannique, les 
insectes nuisibles et les moyens de les combattre, la mouche äu 
chou, la galle du collet dans les arbres fruitiers et les petits 
arbres, le perce-oreille, la mouche de l'oignon, le thrips du gla- 
eul, les maladies du framboisier, de la pomme de terre et de Ia 
tomate, le coupe-bouton du fraisier, et beaucoup d’autres sujets 
qui se rapportent à la culture du jardin et aux moyens de com- 
battre les insectes et les maladies qui attaquent les plantes, sont 
traités tout au long dans ces publications que l’on peut obtenir 
gratuitement en s'adressant au Bureau de la publicité et de 
l'extension, Ministère fédéral de l’Agriculture, Ottawa. 


D’après le recensement des a- 


nimaux de ferme qui à été fait\ it ,u Canada 3,847,400 vaches 
le ler décembre 1934, le nom- 


bre de poules et de poulets sur laitières contre 05200 au ler 
les fermes au Canada était ae! décembre 1933, soit une aug- 
46,487,230. |mentation de 5.1 pour cent. 


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LA SURVIVANCE 


LA CULTURE DES 
PLANTES DE MAISON 


l y a bien des choses à considérer dans la culture des plan- 
tes de maison. Il y a des plantes qui ne poussent pas bien parce 
qu'elles manquent de nourriture. Dans ce cas, il est inutile de 
changer ces plantes de pots tant que les racines ne sont pas 
à l’étroit. En fait, le rempotage causerait un ralentissement de 
la végétation qui ferait plus de mal que de bien; la meilleure 
chose à faire est d’enlever le sol de surface jusqu'aux racines et 
de le remplacer par un terreau riche, contenant 25 pour cent 
d'os moulus. 

La façon dont les arrosages sont faits est aussi un détail 
important. Si l’égouttement est bon on doit appliquer l'eau jus- 
qu’à ce qu'elle coule par le fond du pot. Les arrosages trop ré- 
pétés sont mauvais parce que l'air passe difficilement à travers 
le terreau qui est saturé d'eau. I faut veiller à ce que le trou 
au fond du pot ne soit pas bouché, ce qui empécherait l’égout- 
tement. Il est inutile de protéger le trou dans les petits pots, 
mais pour les gros pots, disons tous ceux qui mesurent plus de 
quatre pouces de large au sommet, il faut mettre au fond des 
morceaux de pots cassés ou des cailloux et les recouvrir de 
sphaigne ou de gazon pour.empêcher la terre de s’infiltrer dans 
les espaces entre les morceaux de pots cassés, ce qui aurait pour 
effet d'arrêter la ventilation. | 

Dans les maisons ordinaires, l’air est généralement sec, ce 
qui favorise la propagation de l’araignée rouge et tétranyque. 
On peut remédier à cet état de chose en faisant évaporer del 
Peau dans la chambre et en seringuant le feuillage des plantes 
avec de l’eau contenant du savon d'huile de baleine. Pendant 
les belles journées, les plantes devraient recevoir autant d'air 
que possible. Pendant la nuit la température à laquelle les plan- 


que pendant le jour. La plupart des espèces employées comme 
plantes de maison n’exigent pas plus de cinquante à cinquante- 
cinq degrés Fahrenheiïit pendant la nuit et elles ne souffrent pas 
même si le thermomètre tombe à quarante: il ne faudrait pas 
cependant que cette température soit maintenue longtemps car 


| LE PLAN DU JARDIN POTAGER 


(Notes des fermes None 


Quand l’étendue dont on dispose pour un jardin sur la . 
me est limitée, il faut s'employer à utiliser tout l’espace de la 
façon la plus avantageuse possible et donner pour cela beaucoup 
d'attention à certains détails, comme l’écartement entre les 
lignes et entre les plants. Sans doute, chaque plante doit avoir la 
place nécessaire pour bien se développer, mais il faut éviter les 


espaces vides. Quelques connaissances sur les assolements, la ro-; 


tation des récoltes et l’époque de la maturation des plantes sont 
très utiles pour dresser un bon plan de jardin. Par exemple cer- 
taines récoltes comme les radis, les épinards peuvent être mises 
en culture intercalaire entre les lignes des plantes qui mûrissent | 
plus tard comme les carottes et les panais. Les récoltes semées 
tard peuvent être plantées entre les lignes des récoltes qui mû- 
rissent tôt, juste avant que ces dernières soient prêtes à être ré- 
coltées. Deux ou trois récoltes de certaines plantes comme les 
radis et la laitue peuvent être cultivées sur un même terrain. 
Il est bon également d’avoir une succession de récolte à pousse 
rapide en plantant à certains intervalles. 

Cultivées sous irrigation, les différentes variétés de légumes 
exigent différentes quantités d’eau et à différentes époques. Les 
lignes ou rangées devraient être plantées de telle façon que l’on 
puisse être appliquée à chaque rangée lorsque les plantes en ont 
besoin. L’irrigation par rigoles est préférable à l’arrosage et 
l'on peut obtenir une bonne distribution de l’eau au moyen de 
| petits trous percés à intervalles utiles dans un tuyau d’une lon- 
gueur de dix ou vingt pieds. Une extrémité de ce tuyau est bou- 
chée et l’autre est munie d'un raccordement pour un tuyau de 
caoutchouc. _. 

Lorsque la terre est bon marché ou qu’on peut donner au 
jardin la forme que l’on désire, il faut l’arranger de façon à 


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les légumes exigent peu ou beaucoup de place pour se développer, | 
toutes les lignes peuvent être placées au même écartement, qu | 
doit être juste assez large pour permettre le passage d’une houe 


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la végétation serait enrayée. 


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L’'ENGRAISSEMENT DES 
AGNEAUX EST D'UN 
BON RAPPORT 


Un certain nombre de nour- 
risseurs, aussi bien dans la val- 
lée de l'Ottawa que dans le dis- 
trict qui entoure Toronto, ont 
complété la vente de leurs a- 
gneaux sous le système fédéral 
d’engraissement, institué en 
1933 par le Ministère fédéral de 
l'Agriculture. Ce projet, qui 
consiste à faire engraisser les 
agneaux de l'Ouest dans l'Est 
du Canada afin d’avoir un ap- 
provisionnement continuel d’a- 
gneau frais de choix pendant 
l'hiver et le printemps, en est à 
Sa deuxième année de fonction- 
nement, et son succès n’a cessé 
de s'affirmer depuis le début. 
Cette saison, le rapport aux 
fournisseurs, c’est-à-dire leur 
part de bénéfices sur l’entre- 
prise, s'est monté à 53.48 par 
agneau, tandis que la part de 
profit du rancher de l'Ouest, 
basée par entente sur le poids 
officiel à Moose Jaw, a atteint 
$3.95 les cent livres. L’augmen- 
tation de poids réalisée par tête 
était bien supérieure à célle qui 
a été obtenue par les meilleurs 
sujets d'engrais en 1934. Tout 
indique qu’un développement 
considérable du projet se pro- 
duira cette année. 


CONDITION DE QUALITE 
DANS LE BLE 


La qualité du blé est. réglée 
principalement par la nature et 
la quantité de la protéine. La 
protéine du blé est appelée glu- 
ten. Le caractère du gluten pa- 
raît être un facteur héréditai- 
re, mais les recherches que le 
Ministère fédéral de l'Agricul- 
ture conduit depuis plus de 30 
ans ont démontré que la quan- 
tité de ce précieux élément est 
réglée principalement par les 
conditions locales de climat, 
principalement la hauteur de 
pluie, mais aussi la températu- 
re et les heures de soleil. Ces 
recherches ont été conduites 
sur un grand nombre de sta- 
tions situées à des points bien 
choisis sur tout le Dominion, 
et les données recueillies éta- 
blissent très clairement que 
l'excellente qualité du blé ob- 
tenu dans les Provinces des 
Prairies est due en général aux 
conditions favorables de la sai- 
son, qui comprennent une hau- 
te. température et l'absence 
d'humidité excessive pendant 
les- dernières phases du déve- 
loppement du grain. La valeur 
économique de ces conditions, 
en ce qui concerne la produc- 
tion du blé de haute qualité, dit 
le rapport intérimaire du Ser- 
vice fédéral de la Chimie pour 
1930-33, n’a pas été suffisam- 
ment reconnue; on n’a pas te- 
nu compte du fait qu'elles .of- 
frent autant. d'importance que 
les caractères héréditaires com- 
me la qualité du gluten, la pré- 


tes sont gardées devrait être de dix à quinze degrés plus ane | 


L'UTILISATION DU SEL DANS 
LA MAISON 


Lorsque vous ferez des bon- 
bons à la maison, une petite 
quantité de sel éliminera les 
saveurs trop riches. Plusieurs 
consommateurs de café croient 
qu’une pinte de sel dans le per- 
colateur donnera une meilleu- 
re saveur au Café. 


Pour surmonter la fatigue 
d’une grosse journée de travail, 
les massages d’eau sont insur- 
passables. Humectez une poi- 
gnée de sel et massagez votre 
corps et vous verrez tous les 
bienfaits de ce traitement. En 
mettant deux livres et un quart 
de sel par gallon d’eau bouil- 
lante vous aurez un bain très 
salutaire aux douleurs rhuma- 
tismales; 
lumbago. 


à la goutte et au 


“Le sel possède autant de 
qualités hygiéniques que de 
qualités nutritives et il trou- 
vera autant sa place dans la 
chambre de baïin que dans la 
cuisine. On sait que le sel net- 
toie très bien les dents et qu’il 
donne une grande fermeté aux 
gencives. On peut s’en. servir 
comme gargarisme. On guérira 
beaucoup de maux de têtes as- 
pirant de l’eau salée par les na- 
rines, 


Pour conserver les oeufs 
frais, placez-les dans le sel 1e 
petit bout en bas, en ayant bien 
soin de ‘Tes séparer les uns des 
autres. Une petite quantité de 
sel dans les oeufs pochés don-| 
nera plus de fermeté au blanc. 
Les oeufs se batteront mieux si 
vous y mettez qu sel. 


CLASSEMENT OBLIGATOIRE 
DU BEURRE 


Le classement du beurre de 
beurrerie pour la consomma- 
tion domestique deviendra o- 


à cheval et les lignes doivent être aussi longues que possible 
lorsqu'on emploie cette machine. Plusieurs espèces différentes 
de légumes peuvent être plantées dans la même rangée. De 
cette façon on n’est pas obligé à tourner aussi souvent et on 
évite ainsi des pertes de temps. On perd également moins de 
terre au bout des rangées, terre qui est généralement envahie 
par les mauvaises herbes. Quelques minutes passées à biner avec 
la houe à cheval suffisent pour débarrasser un jardin assez bien 
de ses mauvaises herbes pendant la saison des gros travaux au 
printemps, lorsqu'on n’a pas le temps de sarcler à la main. Le 
sarclage avec un cheval réduit la main-d'oeuvre au minimum et 
abaisse les frais de production. Un jardin qui n’aurait rien Tap- 
porté du tout sans cet instrument peut avec son emploi donner 
un bon rapport. Pour cette raison, le jardin doit être situé aussi 
près que possible de la maison et de la grange. Quand il est 
près des bâtiments, on hésite moins à prendre le temps néces- 
saire pour faire les travaux d'entretien tendis qu'on y regarde 
à deux fois s’il faut PRE une grande distance pour faire 


ces travaux. 


W. M. FLEMING, 
Station expérimentale fédérale, 
Summerland, C.-B. 


22 
CR 


UNE PULVERISATION UTILE 
POUR LA MAISON ET 
POUR LA FERME 


Une pulvérisation très utile 
pour détruire les insectes dans 
les maisons et les bâtiments de 
la ferme est celle qui se compo- 
se de poudre insecticide de py- 
rèthre, d'huile de charbon; elle 
se prépare aisément et ne coûte 
pas cher. Les instructions don- 
nées à ce sujet par la Division 
de l’Entomologie du Ministère 
fédéral de l'Agriculture sont les 
suivantes: on prépare la pulvé- 
risation en ajoutant une demi- 
livre de. pyrèthre à un gallon 

d'huile de charbon, on laisse le 
mélange”se reposer en l’agitant 
à intervalles pendant deux heu- 
res ou plus pour que tous les 
principes actifs du pyrèthre soi 
ent bien dissous. Le résidu du 
pyrèthre se dépose au fond du 
récipient sous forme d’un sé- 
diment brun, on peut alors en- 
lever au syphon ou au filtre le 
liquide clair surnageant, qui est 
d’une couleur jaune GIE pà- 
le. 

Lorsque la Éérédsstion doit 
être employée dans les bâti- 
ments de la ferme, on peut se 
servir pour sa préparation 
d'huile de charbon ordinaire et 
il est inutile d’y ajouter d'au- 
tres ingrédients, mais pour la 


Ï elmaison, il faut employer de 
pe fan ique pr SE l'huile de charbon blanche com 
l'Alberta le ler mai 1935 et dans [me de l’eau Le nue tout 
les provinces de la Saskatche-|danger de tacher les tissus ou 
wan et du Manitoba le ler juin les meubles, et pour communi- 
1935. Les termes qui doivent étre[duer une odeur agréable au 
‘employés pour décrire les ca- mélange on peut aussi ajouter 
tégories prescrites par la Loiläu salicylate méthylique ou de 
sont les suivants: Première l'huile de sassafras à raison de 
qualité, deuxième: qualité, troi- deux ou trois onces liquides par 
sième qualité et sans qualité et|8allon. On conserve ne Dee 
ces termes doivent donner la|Sation dans un récipient her- 
description exacte de la qualité |Métiquement bouché AT 
du beurre, conformément aux|Pêcher qu’elle ne s’affaiblisse 
types modèles. pourvus par: la car le principe actif du pyrèthre 


s'évapore facilement. Quand la 
ee a. SAT .catégor solution doit être employée con- 


tre les punaises de lit il ‘est. 

: ‘[préférable d'y ajouter environ ! 
En 1934 la production de fro-june demi-chopine de créosol 

mage refait ou fondu au Cana-|par gallon pour la rendre plus 
da s’est chiffrée. par 11,996,348 | efficace. La pulvérisation s'ap-. 
Jivres,' soit une. augmentation plique sous forme d'une vapeur 


cocité de maturation et la fer-|de 1,361, 324 livres sur l'année fine, au moyén d’un vaporisa- 


ee de SE 


précédente, ou Lee pour. et a teur à Bree 


° mecs NV 


L'ETABLISSEMENT DE ZONES 
D’ORGE 


| 
| 


Le sous-comité sur la produc- 
tion et la culture améliorante 
de l’orge a présenté un rapport 
de ses travaux qui consistaient 
‘principalement à déterminer! 
les régions de l'Ouest du Cana- 
da que j'on considère être spé- 
cialement . propices à la pro- 
duction d'orge à malt de haute 
qualité. 

On a soumis dernièrement, 
plusieurs centaines d'échantil- | 
lons à un examen critique afin 
de voir jusqu’à quel point les 
orges sont adaptées aux dis- 
tricts où elles sont cultivées. On 
fait également l'analyse de ces 
échantillons pour déterminer 


leur teneur en protéine et leur | 


qualité - “Pour la- production du 
malt. 

Se basant sur ces essais, le 
comité pourra indiquer, du 
moins de façon provisoire, plu- 
sieurs districts des provinces des 
Prairies susceptibles de produi- 
re une orge à malt de haute 
qualité. Les compagnies à malt 


du Canada s'intéresent beau- 


coup à cette question et ont 
prêté le concours le plus entier 
au comité. 

Le comité espère que lorsque 
ces recherches et ces expérien- 
ces seront plus avancées, il 
pourra beaucoup aider à résou- 
dre le problème que présente la 
production des céréales au Ca- 
nada. 

I existe maintenant une 
grande demande pour l'orge à 
malt de haute qualité et l’on 
sait que cette orge peut être 
produite dans notre pays aussi 
bien sinon mieux qu'ailleurs. A. 
quelques-unes . des principales 
expositions de ces dernières an- 
hées, et notamment à l’Exposi- 
tion internationale du grain et 
du foin, les exposants canadiens 
ont- ‘remporté les prèmiers prix. 


| Où trouve dans le commerce 
un grand nombré de pulvérisa- |. 
tions brevetées pour les: mou- 
ches, de composition semblable | 
à celle que nous venons de dé- 
crire et que pourront employer 
ceux qui désirent d’épargner la 
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. Pendant l’année fiscale ter- 
minée le 31 mars 1935, il s’est 
inspecté pour lexportation - et 
pour l’expédition locale et in- 
terprovinciale, sous la surveil- 
lance de la Division de l’indus- 
trie animale du Ministère fé- 
déral de l'Agriculture, 198,916 
caisses de volailles habillées ca- 
nadiennes, soit environ 13,924, - 
120 livres. C’est là une. augmen- 
tation de plus de 73 ,331 caisses 
ou d'environ 5,133, 170 livres, sar 


les. expéditions J Pannée fis- 
cale 1933- sh ; 


Le marché egyptien pren un : 
certain nombre de produits ca-. 
nadiens, et notamment: les sui- 
vants: —fromage; bacon, lait 
-évaporé, : farine, pommes, poi- 
res, Saumon en boîtes, savon, 
‘cuir et produits, Done 
“ques, a à 


15 MAI, 1935. LA SURVIVANCE PAGE 7 


oo 1 


LETTRE PASTORALE DE 
L'EPISCOPAT À L'OCCASION 
DU 25e ANNIVERSAIRE DU 
| REGNE DE GEORGE V 


Voici le texte de la lettre pastorale 


que deux fois au moins îls ont con- 
servé le Canada à la Grande-Bre- 
tagne. 

Citons le texte d'un autre mande- 
ment publié en 1763, après la si- 
gnature du traité de Paris, qui met- 
tait fin à la guerre entre la France 
et l'Angleterre, On y saisira l’expres- 
sion la plus délicate et la plus nuan- 
cée de tous les sentiments qui pou- 
vaient alors agiter l'âme des Cana- 
diens changeant d'allégeance. 


que la situation de l'Eglise catholique 
dans notre pays est devenue envia- 
ble par comparaison avec celle de 
presque tous les pays du monde. Si 
précaire au début de la domination 
anglaise, exposé, en raison des me- 
\ nées officieuses qui tramaient son é- 
touffement, à toutes sortes Ge fluc- 
tuations et de retours, le catholi- |k 
cisme fut maintenu et se développa |! 
grâce à l'honnête courage et à la 
magnanime constance des Evêques 


Avis de décès, funérailles, mariages, fiançailles; ventes à l’encan; 
avis légaux, de faillites, ete., etc. TELEPHONE: 24702 
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niversaires, de remerciements, etc, etc.: 50c par insertion selon la formule ordinaire. 
NOTES cormerciales, “Readers”: 2e du mot; charge minimum: 50c. 
AVIS d'assemblées, de soirées, de réunions de clubs, sociétés ou associations: annonces relatives à des 
parties de cartes, fêtes champêtres, etc., etc., en caractère ordinaire du journal: 10c la ligne, le ti- 
tre y compris. Minimum: 50c. 


Petites Annonces 


fidèles se sont appliqués à leur ren- 


de lépiscopat de la province de Qué- 
bec à l’occasion du jubilé d'argent de 
Sa Majesté George V, qui à été lue 
hier dans toutes les églises: 

(No. 3) 

Lettre Pastorale de l’Eminentissi- 
me Cardinal, Archevêque de Québec, 
et de nos Seigneurs les Archevêques 
et Evêques de la Province Civile de 
Québec. 

A l'occasion du Jubilé d'argent de 
Sa Majesté George V. 

Nous par la grâce de Dieu et du 
Siège Apostolique, Cardinal Arche- 
vêque et Evêques des Provinces ec- 
clésiastiques de Québec, de Montréal 
et d'Ottawa. 

Au Clcrgé séculier et régulier et 
à tous les fidèles de nos diocéses res- 
pectifs, Salut et Bénédiction en N.- 
Seigneur. 

Nos très chers Frères, 

Selon notre avis public du 7 fé-| 
vrier dernier, une solennelle céré-| 


dre de légitimes hommages, persu- 
adés que ceux qui détiennent le pou- 
voir ne sauraient travailler au bien 
de tous que dans la mesure où leur 
est assurée la docile sujétion de cha- 
cun. 

Cela d'ailleurs doit être conclu en 
vertu d’un raisonnement admirable, 
bien mis en lumière par l’Angélique 
Docteur, saint Thomas d’Aquin. La 
société et l'Etat sont l'agrandisse- 
ment de la famille. Le prince ou le 
président d’une nation en doit être le 
père commun. Voilà bien pourquoi Ia 
vertu de piété ou de respect filial 
s'exerce non seulement d'une façon 
éminente à l'égard de Dieu, mais 
formellement envers les parents et 
la patrie, auxquels après Dieu cha- 
cun est le plus redevable. Or, en sa 
personne, le souverain temporel relie 
comme à leur sommet le faisceau des 
intérêts de la patrie. Et pour le bien 
commun, il faut que tous obéissent 


monie religieuse marquera dans tou-|à leurs supérieurs respectifs en ce 
te notre Province, le 5 mai prochain, qui concerne l'ordonnance des actes 
le jubilé d'argent de Sa Majesté |et la conduite des choses humaines 
Georges V, notre Souverain, et de! (S. Th. If-II. q. 99. aa. 1 et ss). 
sa gracieuse épouse, la Reine Marie. IE 
Les journaux vous en ont annoncé. N'objectez point contre cet argu- 
le programme. A l'avance, il répon-:ment, Nos très chers Frères, qu'au- 
dait à la proclamation royale pro- icun attachement de l'âme ne saurait 
mulguée par les soins de Son Ex-|exister à l'égard de ceux qui sont 
cellence le Gouverneur Général du|Rois,. le Seigneur des Seigneurs, et 
Canada, et par laquelle il plait à | le Maïtre absolu qu ciel et de la ter- 
Sa Majesté d'inviter les Archevêques | re. Arbitre souverain du sort de tous 
et Evêques à “rendre au Dieu Tout-\les hommes, il dispose à son gré 
Puissant une expression appropriée | des trônes et des empires, et il don- 
de gratitude pour les multiples bien- ‘ne les couronnes à qui il lui plait. 
faits et les grandes hontés dont Ses: Heureux les peuples à qui dans sa 
bien-simés sujets, le peuple du Ca- | miséricorde il réserve des princes nés 
nada, ont joui durant Son règne”. | pour le bonheur de leurs sujets, et or- 
C'est au’en effet, Nos très chers|nés de toutes les qualités qui font 
Frères, Nous n'avions besoin ni d'un |les grands rois”. (Mandement des 
ordre ni même d'un désir de l’auto-| Evêques de Québec, vol. 2, p. 157). 
rité civile pour comprendre sur ce; 
point Notre devoir et vous le rappe- 
ler. L'enseignement de la foi chré- 
tienne et les exemples de Nos véné- 
rés prédécesseurs devaient suffire à 
Nous le suggérer. 


écrivait de la sorte à Montréal, le 
chanoïine Briand, premier vicaire gé- 
néral, écrivait de son côté à Québec: 
“Le Dieu des armées qui dispose à 
son gré des couronnes, et qui étend 
I ou restreint selon son bon plaisir 
Les Saintes Ecritures de l'Ancien |les limites des empires, nous ayant 
et du Nouveau Testament nous pres- | fait passer selon ses décrets éternels 
crivent expressément de respecter la sous ‘la domination de Sa Majesté 
personne du souverain et d’obéir à Britannique,il est de notre devoir, 
ses justes lois. fondé dans la loi naturelle même, 
N'est-ce point au livre des Psau-|de nous intéresser à tout ce qui peut 
mes qu’on a emprunté la belle priè-|la regarder” (Ibid. p. 160). 
re pour le roi que l'on chante encore Au fait, pour celui qui considère 
dans les églises et qui a même ins-i d'un oeil serein l'histoire de notre 
piré le God save the King: “Domine province depuis deux siècles, n'y a- 
salvum fac regem et exaudi nos inlt-il point lieu d'admettre, selon l'é- 
die qua invocaverimus te, Seigneur, vidence qu'une miséricordieuse Pro- 


Pendant que M. de Montgolfier i 


“La paix est faite, Nos très chers 
Frères, pour le bonheur de l’huma- 
nité. Selon que vous l'avez entendu 
publier, les événements de la guerre 
n‘ont pu procurer à la France les 
moyens de recouvrer le Canada, son 
sort est décidé, et il reste pour ja- 
mais au glorieux vainqueur George 
III, Roi de la Grande-Bretagne. 

“Déjà même ce gracieux monar- 
que, instruit et touché de votre si- 
tuation autant que de votre fidélité, 
vous à envisagés comme des enfants 
et vous à obtenu de la cour de Fran- 
ce une déclaration concernant le 
{paiement de vos billets. 

Ce devait être le chanoïne Briand, 
bientôt évêque de Québec, qui par 
sa sagesse admirable travaillerait 


ER ER MR EUR CR RE ER RER 


plus efficacement à ménager les in- 
térêts vitaux de son peuple sous Fal- 
légeance nouvelle. Soucieux des droits 
de la couronne, mais non moins at- 
tentif à ceux de ses compatriotes. 
il saurait 
respect et la liberté. 

Mais, il y a lieu aussi de le pro- 
clamer, “on peut dire que lors de l’in- 
vation américaine de 1775, ce fut 
lui qui par sa loyauté et son auto- 
rité conserva cette colonie à jl'An- 
gleterre; ses exhortations et son ex- 
emple furent suivis par le clergé et 
ensuite par le peuple, Lui-méême s’en- 
ferma dans Québec assiégé et prou- 
i va aux autorités britanniques que 
s'il avait su défendre les droits 


admirablement allier le 


Dieu et du Pape, il savait aussi dé- 
fenûdre ceux de son Roi” (Ibid. p. 187). 

Notre intention n'est point, Nos 
très chers Frères, de mentionner ici 
tous les actes par lesquels Nos pré- 
eee et Nos modèles ont tra- 
vaillé à orienter ou à maintenir vos 
ancêtres dans ce sens de la sagesse. | 
Nous voulons toutefois encore par- | 
ler de Monseigneur Plessis, ae 
me esprit d'une si large envergure 
et caractère si fortement trempé. 
Une seconde fois, il fut amené, com- | 
me Monseigneur Briand, à servir del 
rempart par son autorité et son pres- 
tige, contre l’envahissement étranger 
et pour la conservation des droits de 
la couronne d'Angleterre. Ce n'est 
point certes qu'il fût d’un patriotis- 
me débonnaire. Il savait dire au 
| Gouverneur: “Sa Majesté n'a pas un 
sujet en cette Province qui lui soit 
| plus dévoué que moi. Cela va jus- 
{qu'à la conscience, mais non plus 
loin”. L'on connaît néanmoins quel 
témoignage en retour, il recevait de 
ia Cour britannique (Mand. vol. 3, 


à la tête de leur clergé et de leurs 
fidèles, qui triomphèrent de tout. Si 


comme il faut le regretter à peu près | 2. 


dans tout l'univers l'apanage exclu- 
sif de sa divine institution n'est pas 
proclamé dans les lois, l'Eglise n'en 
jouit pas moins auprès de nos gou- 
vernements d'une situation de fait 
singulière et éminente. Par une ta- 
cite intelligence mutuelle et de ré- 
ciproques bonneurs, l'Eglise et l'Etat 
entretiennent parmi nous des rela- 
tions avantageuses. Au Canada et] 
surtout dans notre Province, l'Egli-! 
se peut évoluer généralement dans 
une heureuse liberté dont il appar- 
tient à ses fils de tirer toutes les con- 
séquences. 

Bien loin de s'opposer au dévelop-; 
pement de notre culture propre et 
au maintien de notre langue, ces! 
conditions peuvent plutôt nous ou-| 
vrir des ‘voies encore plus larges. | 
A nous de nous y engager et de mai- 
triser les événements. dans le res- 
pect des lois. L'Empire est britan- 
nique; les faits l’établissent, il n’est: 
point d'une langue exclusive, il ad- 
met diverses civilisations. Jamais le] 
moment peut-être n'aura été plus 
propice pour notre élément de pren-| 
dre, par sa valeur et son activité, 
toute sa place au soleil, dans le ré- 
gime que nous à choisi d'une cer- 
taine façon au moins la Providen- 
ce. Avec hauteur de vues et magna- 
nimité, exploitant dans toutes leur 
souplesse et au maximum de leur 
tension les institutions DAARUAUES | 
que notre personnalité ethnique s'af- 


4 
Î 
Î 
û 


firme encore plus nettement dans Ë 


voie légitime tracée depuis bientôt 
deux siècles par nos pères. 

C'est ainsi que, fidèles plus que 
jamais aux traditions familiales et 


sociales que nous tenons de la Vieille || 


France, nous cultiverons avec un soin 


nouveau et pourrons faire fleurir en |£ 


son plus bel épanouissement, à côté 
de la noble civilisation anglo-saxon- 
ne et dans les cadres constitution- 
nels, notre impérissable civilisation 
française. 

Le Canada constituera de la sorte, 


aux regards du monde, l’un des plus | 


beaux joyaux du Domaine royal et 
impérial de Sa Majesté George V. 
Et comme nous en rendaient leur 
témoignage ému nos visiteurs de 
France, il y a quelques mois, les fils 
de Québec, loyaux sujets britanni | 
Îques, n'auront point trahi leur vi- 
sage catholique et français. 

Nous nous maintenons donc, Nos 
très chers Frères, dans la tradition 


| 


= 


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9548 - 111 Ave. Tél.: 71652 


sauvez le roi et entendez-nous rss l'a enveloppé de tendresse et | p. 108). 


nos invocations pour lui” (Ps. XIX, Des esprits troubles et Bureau 533 Edifice Tegler 


Médaille d'or de l’Université Laval 


instincti- 


RECRUE AIT PNA SET ETC TETE TE LE SEE 


10). 

Le livre des Proverbes rapproche 
du Seigneur lui-même le roi dans! 
cette sentence: “Crains le Seigneur; 
mon fils, et le roi, et ne te mêle | 
point à leurs détracteurs” (Proverbes, : 
XXIV, 21. 

Enfin toute l'histoire des rois de 
VAncienne Alliance, en particulier 
celle de David et de Salomon, con- 
firme le précepte de la loi naturelle 
et nous apprend que, maigré leurs 
fautes, le respect et la soumission 
convenables sont dus à leur auto- 
rité. . ° 


+ # *% 
Dans le Nouveau Testament, les| 
paroles du Prince des Apôtres :| 
“Craignez Dieu, honorez le Roi (2 
Pet. I, 17) ne formulent point seu- 
Jement un conseil mais une obliga- 
tion qui découle de la morale évan- 
gélique. Le même Apôtre à marqué, 
dans sa première Epître, qu'il faut 
étendre à tous ceux qui participent 
à l'autorité du souverain cette sou- 
mission: Subjecti igitur estote omni 
humanze creaturae propter Deum: 
sive regi, quasi praecellenti, sive du- 
cibus tanquam ab eo missis ad vin- 
dictam malefactorum, laudent vero 
bonorum” (I Pet. II, 13-14). Soyez 
soumis à cause de Dieu à toute au- 
torité humaine, dabord au roi vu 
son excellence, puis aux officiers qu'il 
a préposés pour punir jes malfaiteurs 
et honorer les bons. 
A son tour, saint Paul reprend ce 
même enseignement, descendant dans 
une plus minutieuse explication: “Je 


qu'elle s'est servie à cette fin, no 
nobstant les vues et les passions hu- 
maines, du sceptre des rois d'Angle- 
terre, lesquels nous ont couverts de 
leur prestige dans l'univers, et nous 
ont ordinairement, avec des vicissi- 
tudes qu’il n'est pas dans Notre des- 
sein d'analyser, garanti nos droits 
essentiels. L 
% + * 

Qu'il ne vienne, non plus, Nos très 
chers Frères à la pensée de personne, 
que les liens sont trop lâches dans- 
le régime britannique vis-à-vis du 
Monarque qu'on puisse lui porter les 


sentiments d'un véritable attache- | n'eut point d’autres sentiment ni 


ment. 

Pour n'avoir, en effet, qu’une au- 
torité constitutionnelle, qu'il partage 
avec les divers organes de gouver- 
nement et avec les peuples eux-mé- 
mes, le Roi de Grande-Bretagne, d’Ir- 
lande, et des Territoires britanni- 
ques au delà des mers, et l'Empereur 
des Indes, n’en est pas moins à no- 
tre égard le symbole et le plus haut 
degré de toute la puissance civile 
qui s'exerce non seulement sur l’en- 
semble des nations qui constituent 
l'Empire, mais sur la nôtre propre 
en particulier. : 

Au surplus, il faut le constater et 
il y a lieu de s’en réjouir, à mesure 
qu'avec le temps, depuis notre en- 
trée daris son orbe, l'évolution im- 
périale s'est déroulée, le Souverain 
de l’Empire est devenu de plus en 
plus proche par rapport à nous. Grâ- 
ce à une heureuse: issue des événe- 
ments, le Canada qui n'était d’abord 
qu’une des coloniés de la Grande- 


vous conjure par-dessus toutes cho- | Bretagne, à travers laquelle seule il 


ses, dit-il dans son Epiître à Timo- 
thée, de faire des supplications, des 
prières, des demandes pour tous les 
hommes, et en particulier pour les 
rois et tous ceux qui sont élevés en 
dignité, de rendre au Souverain Mai- 
tre de l'univers qui nous les a don- 
nés des actions de grâces, afin que 
sous leur protection nous menjions 
‘une vie douce et tranquille. Voïlà, a- 
joute-t-il, quelque chose d'excellent 
en soi et d'agréable à Dieu notre 
Sauveur” (1 Tim. If, 1). 

Et il prend soin d'observer ailleurs 
‘Œp. aux Romains XIII, 1) que toute 
puissance venant de Dieu, celui qui 
résiste à l'autorité légitime résiste 
à Dieu, et que nous devons être sou- 
mis à nos chefs civils non par la 
crainte de leur colère ni sous l'effet 
de la force, mais pour Dieu et par 
principe de conscience. e 

En quoi, d'ailleurs, les Apôtres et 
à leur suite tous les saints Docteurs 
ne font que répéter le précepte du 
divin Maître de rendre à César ce 

. qui est à César comine à Dieu ce qui 
est à Dieu (Math. XXIX, 21). C'est 
- donc en quelque sorte selon que l'on 
est d'abord fidèle à son Dieu qu'on 
l'est ensuite plus parfaitement à son 
souverain terrestre. : 

De tout temps, dans l'Eglise, no- 

nobstant les persécutions ‘et les exi- 


: :gences des empereurs et des rois, les 


lui était permis d'accéder jusqu'au 
trône, est maintenant un pays au- 
tonome, un Etat qui, dans la gou- 
verne de ses intérêts, se rattache im- 
médiatement à la couronne. Il jouit 
ainsi de toutes les prérogatives des 
diverses parties de l'Empire, excepté 
il va de soi que l'Angleterre conser- 
ve ce qu'on pourrait appeler son droit 
d'ainesse et éclate dans l'univers d'un 
prestige incomparable. 

Ainsi, à l'égard de Sa Majesté 
George V, le Canada n'est plus 18 
terre conquise que les armées de 
George III avaient ajoutée au Roô- 
yaume des Iles de la Grande Breta- 


gne. Le Canada a son roi. Il en est: 


d'autant plus glorieux que cette con- 
dition nouvelle, aboutissement d'une 
longue période d'efforts et de suc- 
cès, est en même temps la récom- 
pense d'une indiscutable loyauté.  : 
rx > 

N'avaient-ils point en quelque sor- 
te espéré cette récompense, et ne 
commencèrent-ils pas à nous la mé- 
riter. Nos vénérables prédécesseurs, 
dès que, comme 8m dit le poète, le 
drapeau francais ferma sur nous son 
alle pour repasser les mers? C'est 
par ce noble sentiment de leur dif- 


ficile devoir pastoral, par leur lo- 


yauté d'une part et leur discrète fer- 
meté de l'autre qu'ils ont fait adopter 
‘à nos péres le régime nouveau, et 


chrétienne et pastorale, dans la tra- 


VeREr AEMAIEUES TeDOCHe ons # Cé| jition de l'Eglise canadienne, en vous 
grand Pontife de n'avoir point alors 


suivi la portion d'entre leur peuple 
qui se laissait entraîner, séduite par 


invitant, à l'occasion des fêtes ju- 
bilaires de Leurs loyales Majestés, à 
le mirage de, faux intérêts, à l'in- re DoBIer A MES TOS es Si 
/ 5 vos prières, et à rendre à Dieu des 


discipline el Tneme Lie trahison. | tions de grâces pour les bienfaits 
Quel est l'historien juste, quel est}, és à l'Empire et à notre pays 


le patriote éclairé et le Canadien 
loyal qui ne doit au contraire ad- 
mirer le courage et l’indéfectible pru- 
dence de ces Evêques, sauveurs, on 
peut le dire, après la conquête, de la 
race française eh Amérique? 

Par la suite, l'épiscopat canadien 


d'autre conduite. Sans jamais ou- 
blier ce qui, au point de vue reli- 
gieux, politique et social, pouvait ca-! 
ractériser l'attitude du Canada à l'é- 
gard de l'Angleterre, saisissant tou- 
te occasion d'obtenir l’adoucissement 
du joug et de défendre les préroga- 


participant ouvertement à son évo- 
lution dans l'ordre de la constitu- 
tion britannique, il ne négligera pour- 
tant jamais de rendre des actions 
de grâces au Seigneur et une sin- 
cère gratitude à la monarchie an- 
glaise pour l'établissement parmi 
nous d’une condition de plus en plus 
avantageuse, malgré les luttes à sou- 
| tenir. 

Voilà, à la vérité, ce que prati- 
quait déjà, en appelant ses ouailles 
au devoir, le courageux Monseigneur 
Briand, le 22 mai 1775. Bravant tou- 
tes les passions politiques, il ne crai- 
gnait point d'écrire au clergé et aux 
fidèles: “La bonté singulière et la 
douceur avec laquelle nous avons été 
gouvernés de la part de Sa Très Gra- 
cieuse Majesté le roi George III, de- 
puis que, par le sort des armes, nous 
avons été soumis à son empire; les 
faveurs récentes dont il vient de 
nous combler, en nous rendant l’usa- 
ge de nos lois, le libre exercice de 
notre Religion, et en nous faisant 
participer à tous les privilèges et 
avantages des sujets Britanniques, 
suffiraient sans doute pour exciter 
votre reconnaissance et votre zèle à 
maintenir les intérêts de la couron- 
ne de la Brande-Bretagne. . Mais 
des motifs encore plus pressents doi- 
vent parler à votre coeur ‘dans le 
moment présent. Vos serments, vo- 
tre religion, vous imposent une obli- 
gation indispensable de défendre de 
tout votre pouvoir votre patrie et 
votre Roi. Fermez donc, chers Cana- 
diens, les oreilles, et n'écoutez pas les 
séditieux qui cherchent à vous ren- 
dre malheureux, et à étouffer dans 


tives de la nouvelle colonie = 
| 


sion à vos légitimes supérieurs que 
l'éducation et la religion y avaient 
gravés” (Ibid. p. 285). 

On expérimente aujourd'hui la 
clairvoyance qui accompagnait In 
droiture de cs consciencieux pré- 
lets. ° 


nos libertés religieuses, 11 s’est trou- 
vé, par le secours de la Providence, 


= et Ja distinction personnelle 


En ce qui concerne, par exemple, | + 


sous le règne de notre gracieux Sou- 
verain. Au surplus, les qualités émi- 


de Leurs Majestés royales dont le 
règne s'étend avec douceur sur tant 
de peuples et jusqu'aux lointaines ex- 
trémités de l’Empire nous rendent 
encore plus agréable et plus facile 
un si manifeste devoir. 

Mais, animés d'un autre sentiment 
que pourrait inspirer une politique 
toute rationnelle, Nous voulons voir 
et vous montrer en la personne au- 
guste de nos Souverains les instru- 
ments providentiels de Dieu sur no- 
tre pays, et les participants de Son 
autorité sur les nations. C'est la foi 
plus encore qu'une humaine philoso- 
phie qui Nous éclaire et dont Nous 
avons voulu aussi éclairer vos devoirs 
de sujets catholiques du Roi de la 
Grande-Bretagne et du Canada. 

A ces causes, et le Saint Nom de 
Dieu invoqué Nous statuons ce qui 
suit: 

1. — Le dimanche, 5 mai, dans 
nos  églises-cathédrales respectives, 
Nous chanterons üne messe ponti- 
ficale, en action de grâces pour le 
motif ci-haut énoncé. 

2. — Dans toutes les églises pa- 
roissiales, la messe du dimanche re- 
vêtira pour le même motif un éclat 
particulier. | 


3. — On ajoutera à l'oraison du || 


jour l'oraison pro gratiarum actione. 

4 — Après l'Evangile, on lira la 
présente Lettre pastorale qui servi- 
ra, ce jour-là de sermon. 

5. — Après la messe on chantera 
le Domine, salvum fac regem avec 
le verset propre et l’oraison pro rege. 

6. — Enfin, soit après la messe 
principale, soit à l'office du soir, on. 
chantera le Te Deum solennellement. 

Sera, comme il vient d'être dit, 
Notre présente Lettre pastorale, lue 
au prône de toute les églises et en 
chapitre dans les communautés, le 
dimanche 5 mai de la présente an- 
née, en la solennité religieuse du 
Jubilé royal. ‘ 

Donné à Québec, au palais cardi- 
nalice, le 8 avril 1935. 

+ J.-M. Rodrigue Cardinal Villeneu- 


ve, O.MI. Archevêque de. Qué-| | 


bec 


. Montréal. | 
+ Guillaume, Archevêque d'Ottawa. 
+ J. 8. Hermann, Evêque de Nicolet. 
+ Julien-Marie, Vicaire Apostolique 
du Golfe Saint-Laurent. - 
+ Joseph-Eugène, Evêque de Mont- 
Laurier. ; : 
François-Xavier, Evêque de Gaspé. 
+ ‘Alphonse-Osiss, Evêéque de Sher- 
brooke. : 


vos coeurs les sentiments de soumis- + Géorges, Archevêque Coadjuteur de À 


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PAGE 8 


Un SCOUT a | 


ST-JOACHIM 


Le KR. P. Boucher, tient à re- 
mercier particulièrement tou- 
tes les personnes qui se sont oc- 
cupées activement du bazar et 
dont le dévouement a contri- 
bué au succès de l’organisation. 
La liste entière des noms sera 


j 


publiée la semaine prochaine. | 


BAPTEMES: 


Dimanche, le 12 mai, le R. P. Bou- 
Cher, O.MI, curé, baptisait Georges 
Joseph Uildège, enfant de M. et Mme 
Maurice Lavallée Les parrains é- 
taient M. et Mme Uldège Patenaude, 
oncle et tante de l'enfant. Mme H. 
E. Patenaude, grand'mère, portait 
l'enfant. Nos félicitations à M. et 
Mme Lavallée 


A PROPOS 
D’AVICULTURE 


Des mises au point nous ont 
été adressées à la suite de Pé- 
tude parue dans la “Survivan- 
ce” des 17 et 24 avril, sur l’in- 
cubation artificielle. Comme 
plusieurs points de l'exposé de 
cette étude étaient contestés, 
un expert qui s’occupe d'avi- 
culture dans la province depuis 
vingt-cinq ans nous a démon- 
tré que la division des oeufs A 
5 jours à 21 jours est inexacte | 
en regard de la division scien- 
tifique des oeufs de dix ou dou- 


2e jours qui sont tous excellents 


pour l’incubation. Le système 
préconisé pour assurer une suf- 
fisante humidité dans l’incu- 
bateur semble aussi incomplet 
et beaucoup moins perfection- 
né que les installations moder- 
nes qui donnent toujours satis- 
faction. On nous a affirmé 
d'autre part que les degrés de 
chaleur indiqués sont hors de 
Pexpérience et ne peuvent don- 
ner de bon résultats. 


Les lecteurs de.la page agri- 
cole pourront faire controler 
ces mises au point par les ser- 
vices fédéral et provincial de 
Paviculture dont les indications 
sont absolument garanties. 


L'article paru les 17 et 24 a- 
vril dernier venait au contrai- 
re d’un éleveur qui porte la res- 
ponsabilité de ses opinions. 


TOUS LES CANADIENS 
de LANGUE FRANCAISE 
SONT CORDIALEMENT 
PRIES D’ASSISTER AU 


CINQUIEME 


DINER-CAUSERIE 


À L’'HOTEL CORONA, DI 


A 6 HEURES ET 
CAUSERIE: 


Allocution: M. Paul-Emile Poirier. 


Revue du mois catholique : 


Revue de ln vie française en Alberta 


Chant par M. Augustin Morin. 
Prix du billet 60 sous. 
N. B. Comme aucune invitation ne sera 


niquer la nouvelle à vos amis et retenir É 
bureaux de La Survivance. 24702 FRE 


Pr | 
Er ren 


DISTRIBUTORS Limited 


AGENTS POUR LA BRASSERIE DE LA PROVINCE DE L'ALBERTA 


£, t6 


QUARANTIEME 
ANNIVERSAIRE 
DE L'H-GENERAL 


L’Hôpital Général d’Edmon- 
ton, dirigé par les RR. Soeurs 
Grises célèbre ce mois-ci le 
quarantième anniversaire de 
son établissement, La congré- 
gation fut établie par Madame 
d'Youville en 1737, sous le nom 
de “Soeurs de Charité, de Mon- 
tréal”. Elle est depuis univer- 
sellement connue par ses oeu- 
vres et par les mérites de ses 
membres sous le nom de con- 
grégation des “Soeurs Grises”. 

En 1850, les Soeurs Grises 
vinrent s'établir au Lac Ste- 
Anne, une des plus vieilles mis- 
sions de l'Ouest, pour prendre 
soin des Indiens. Elles se ren- 
dirent neuf ans plus tard à St- 
Albert, pour y demeurer jus- 
qu'en 1895. À cette époque l’hô- 
pital actuel fut commencé à 
Edmonton, et des agrandisse- 
ments successifs ont dû être 
faits aux édifices à mesure que 
l'institution se développait. 

Cet événement sera digne- 
ment célébré le 22 mai pro- 
chain, par une messe dite à 
l'institution par Son Excellen- 
ce Mer l’Archevêque. Le déjeu- 
ner intime réunira ensuite les 
membres du clergé présents et 
le personnel de l'Hôpital. Le 
programme de la soirée consis- 
|tera en un dîner suivi de la ré- 
union générale de tous les amis 
de l’hôpital et en particulier du 
corps médical, pour féliciter les 
RR. Soeurs Grises de leur oeu- 
vre et les remercier du dévoue- 
ment dont notre ville profite 
depuis quarante ans, 


S 


Le Secrétaire des Scouts de St- 
Joachim, Jean-Baptiste Boulanger, 
vient de recevoir une lettre de Lord 
Baden Powell, fondateur du Scou- 
tisme et chef des Scouts du monde 

- entier. Il le félicite ainsi que la trou- 
TOKIO. — Vendredi dernier lefpe en souhaitant que le mouvement 
gouvernement japonais a annoncé sa | scout s'organise parmi les Canadiens- 
ferme inténtion de hausser ses droits | Français. 
de protection contre les importations| On sait que les Scouts de St-Joa- 
canadiennes, ceci dans le but de hä-|chim ont fait leur promesse le 23 
ter par une politique d'obstruction, jar dernier: cette promesse est très 
une entente plus favorable que l'en- sérieuse; elle fut précédée de la sain- 
tente actuelle à l'échange canado-|te communion et d’une heure d’ado- 
japonais Attuellement la balance de | ration, après quoi les.aspirants au 
l'échange est favorable au Canadal|cours d’une cérémonie émouvante, 
qui exporte trois fois plus qu'il n'im- | entourés d'une foule compacte ont 
porte du Japon. .| prêté le serment scout: SUR MON 
HONNEUR ET AVEC LA GRACE 
DE DIEU, JE M'ENGAGE A SER- 
VIR DE MON MIEUX DIEU, L'E- 
GLISE ET LA PATRIE, À RENDRE 
SERVICE AU PROCHAIN ET A 
OBSERVER LA LOI SCOUT. 


Protection japonaise 
contre le Canada 


faire des hommes d'honneur, des a- 
pôtres laïcs, elle peut aussi faire ou 


vaincus et sociables, car ce qui fait 
que nos associations ont tant de mi- 
sère à survivre c’est le manque d'u- 
nion et l'indifférence. Je suis con- 
vaincu que. des enfants qui auront 
vécu quelques années en étroite uni- 
on, ne tomberont pas dans ce défaut 
DIM, LE 26 MAI. d'indifférence’ et de neurasténie na- 
g : tionale. 
L'union fait la force, 


Nous profitons de l'occasion pour! 


remercier M. le Dr Boulanger: ainsi 
que M. D..J. Noël qui nous ont gran- 
dement aidés à organiser notre trou- 
pe ef nous les prions d'accepter l'ex- 
pression de notre gratitude. 

Nous remercions d’une façon spé- 
ciale le R. P. Boucher pour nous a- 
voir si grandement secondé et M. J. 

: :| Sauriol, rédacteur de “La Survivan- 
adressée, vous êtes prié de commu- | ce” pour lencouragement | qu'il nous 
ets en téléphonant aux accorde. 
: Merci à Lord Baden Powell. 
Merci à tous nos bienfaiteurs. 
: C. V 


- R P. A AUCLAIR, O MI 
M. Ernest COTE 


e ° . 


’ 


Le contenu de chaque bouteille est d’un goût exquis ‘et. 
salutaire. Nous sommes persiradés, que vous 5 apprécierez 
dusqu'à la dernière goutte | 


+. 


En fûts o ouen à boutéilles | 
à tous les bons hotels. . 


A LA CAISSE 
DE NOS ENTREPOTS 


2 TELEPHONES ? : 


LES ENTREPOTS SERONT FERMES POUR ns FETE VICTORIA | 
: . LE 24 MAI. 


retenir des Canadiens-Français con- 


1 portique, en face de l’accueil- 


NE 
DRE EEE 
2 


Cette promesse bien observée peut || 


LA. SURVIVANCE | 


Dimanche, le 19 mai, s’il fait 
beau. Autrement, ce sera pour 
le 26. Mais il fera beau diman- 
che, et PEvangile aura Sa gran- 
de journée, 


H nous plait d'annoncer plu- 
sieurs précisions des plus heu- 
reuses. D'abord Ia grand’messe 
aura lieu en plein air, en plein 
ciel. Sous notre majestueux 


lante pelouse. Mgr Nelligan 
daigne accepter de chanter 
cette grand’messe, et de parler 
aux étudiants de l'Action Ca- 
tholique. A part les chants li- 
turgiques soutenus par la fou- 
le — on y chantera la Messe 
des Anges — une chorale puis-| 
sante fera la part de cantilè- 
nes appropriés. A l’offertoire, 
grande promesse de nos mili- 
tants. L’un d’eux sera confir- 
mé par Sa Grandeur Mgr Brey- 
nat tout de suite après la mes- 
se. Après quoi, toute cette jeu- 
messe entonnera son puissant 
“Rallions-nous!” 


délassement, séance d’étude 
dans Ia grande salle, où nos 
jeunes vous diront les gloires 
de l’Evangile: rapports courts, 
vibrants. Une voix sacerdotale 
se chargera de conclure ces 
travaux, pour y apposer, sans 
phrases, le sceau de l'autorité 
doctrinale. Et ce sera l'heure 
ensuite de la dégringolade dans 
le Superbe ‘“ravin” qui borde 
notre grande cour. Dîner en fa- 
mille, et par familles; en d’au- 
tres mots, que chaque groupe 
ait son fourniment de victuail- 
les; nous nous chargerons de 


L'AVANT-MIDI: 
9.09 h. — Grand'messe 


Après quelques minutes del: à 


15 MAI, 1935. 


\ 


LA | JOURNEE DE DIMANCHE 
| . 


“liquider” le tout, avec du café| 


chaud, du lait... et des chan- 
sons! Deux bonnes heures de 
récréation verront des athlè- 
tes de tout calibre s’essayer à 
la balle au camp, à la balle 
molle et à Ia balle-au-mur, in- 
oubliable chez les “anciens”. 


D’autres moins alertes pour-- 


ront alors visiter le Juniorat, 

se mettre au courant de la vie 

intense qui y circule au point 

e vue Action Catholique. 

Üne deuxième et dernière 
Séance d'étude nous réunira à 
4 h. de l’après-midi: pas lon- 
gue non plus, convaincante ce- 
pendant, alors que Ile KR. P. 
Boucher, un grand ami des 
jeunes, voudra bien clôre ces 
bonnes minutes de réflexion, 
de méditation collective sur 
PEvangile et les Etudiants. A- 
près une fervente Bénédiction 
du St Sacrement viendra le 
tour du feu de joie, où rôtiront 
de charmants saucissons et de 
succulentes crêpes... Et encore 
Pon chantera, en attendant la 
Grande Assemblée Publique du 
soir, qui suivra d'assez près les 
soupes, afin de permettre aux 
amis du dehors de retourner 

une heure convenable ! 

Du reste, le Concert fi- 
nal ne traînera pas en lon- 
gueur: il visera à créer une am- 
biance, un milieu de fierté ca- 
tholique et canadienne. Origi- 
nal par certains côtés, hardi 
par d’autres, ce concert vous 
chantera ce qu'est la vie, ce 
qu’est la Jeunesse “pure, fière, 
joyeuse et conquérante!” 

Proposez-vous tous d'y ache- 
ter l'Evangile et 5EC, splendi- 
des souvenirs d’une grande 
journée. 

P.S. Ceux qui pourront donner 
dix sous pour PEvangile se- 
ront bienvenus pour couvrir 
les frais de transport!! 
port!! 


GRANDE 


JOURNÉE 


D'EVANGILE 


PROGRAMME 


‘en plein air chantée 


par Mgr Nelligan, D. Th, P D. V.G. 
1—Veni Creator Spiritus… 
2—A l'Evangile: Allocution 


par Mgr 


Nelligan, V. G. 


: 8—A l'offertoire: Promesse 


des Militants Jécistes. 


&—Ubi Caritas et Amor... 


5—Finale:: 


Rallions-Nous. 


6—Confirmation d'un Militant, 


par Mgr 


‘Gabriel ‘Breynat, OMI. 


10.45 h. — Séance d'Etude sur l'Evangile: 


L'Evangile 
1%Xe Christ 


et la Vie. 
et YEvangile. 


2—L'Eglise et l'Evangile. 
; 3—L'Evangile en face du XXe siècle, 


APRES-NIDI: 


12,30 h. — Pique-Nique dans le ravin.. 


2,00 h. — Délasseients: 


1—Balle-molle. 
2—Balle-au-camp. , 
. 3—Balle-au-mur, 
4—Parties intercollégiales. 
_5—Visites du 


Juniorat et des “Stands”. 


© 400 h. — Séance d'Etude sur l'Evangile: 


+ 245 lk. — Concert: Grande Assemblée Publique. 


| ‘1—Ouverture: 


“Journée 


Sriomeses 


Chants: 
Scouts: 


1—L'Evangile et nous, les Etudiants. 
2—Notre Etude de l'Evangile. | 
3—Apôtres de l'Evangile, 


530. h.— Bénédiction. 


. 6.09 h, — Souper sur. l'herbe. 


9_ cran “Sketch” Jéciste avec chants: 


“Envoyons d'avant” 
de “Voir, Juger, A 
Ls : “Canon. jéciste” 


:#-Poème dramatique. 


“Choeur Parlé.”. 
La _Promesée. 


Pas Jécistes:. 
-:6-Poème dramatique. ut 


| 7-llocution.… | 
î 0. ‘CANADA 


Les Etudiants et l'Evangile... 


du St Sacrement, 


“Défilé des 8, 000 Jécistes 


à Bruxelle Belgique)" : 
‘Présentation par le  réent 
de la Section Jéciste. 


2—Poème dramatique. 


Premier Acte) 
d'Evangile” 
@uditoire) 
gr ue 


‘Deuxième : Acte) 
Scoutes et déciétes. 


“uSur mon 1 Honrieur”, 
, “Pour le Christ”. _ 


“Crroisième Acte). 


VODODODOODO GS 


"IMMAÇULEE 
CONCEPTION 


Dimanche dernier notre pa- 
roisse était en fête à l’occasion 
de la première communion des 
suivants: Denis Arial, Lester 
Old, Bernard Ethier,. Martin 
Nadeau, Raymond Arial, Paul 
Beaudry, Esther Old, Berna- 
dette Ethier, Muriel Ryan, Thé- 
rèse Lessard, Gertrude Levas- 
‘seur, Rita Demers, Lorraine 
Barrie, Thérèse Morin, Lucien- 
ne Letain, Thérèse Beaudry, A- 
lice Pomerleau, Doris Seymour. 
Le. soir ces petits enfants é- 
taient reçus du scapulaire et se 
consacraient à la Sainte Vier- 
ge. Du chant très approprié fut 
fourni à la messe et au salut 
par les élèves du Pensionat des 
Soeurs de l’Assomption. | 

Les préparatifs sont en mar- 
che pour notre fête de la St- 
Jean-Baptiste qui aura lieu di- 
manche le 23 juin. Il y aura 
messe solennelle, pique-nique 
où tous sont invités avec leurs 
paniers et le soir pour clôturer 
la journée grand drame “Bibi” 
par Grégoire Leclos. La pièce 
est sous :la direction de Mon- 
sieur Laurier Picard et les rôles 
seront remplis par plusieurs de 
nos artistes les mieux connus. 
Nous donnerons plus de détails 
au sujet de cette fête tout pro- 


n’oubliez pas la date, diman- 
che le 23 juin. 


REUNION DES DAMES 
DE STE-ANNE 
Dimanche, le 12 mai, 1935 


Après les prières habituelles 
et la lecture des rapports du 
comité, il fut décidé le pro- 
gramme suivant, à l'occasion 
de la célébration de la St-Jean- 
Baptiste le 23 juin 1935. 

.Grand’messe à 11 heures. Un 
pique-nique suivra —- dans un 
endroit qui sera indiqué, plus 
tard. 

Que toutes les familles em- 
portent leur panier. Il y aura 
des camions automobiles pour 
transporter les gens n'ayant 
pas de facilité de transport. 
s'ils sont groupés devant l’é- 
glise à midi! Et vive la gaieté! 
En les voyant passer on saura 
qu’il y a une St-Jean-Baptiste 
qui les attend, une vraie réu- 
nion joyeuse où prendront pla- 
ce des jeux, des courses diver- 
ses... | 

Nul ne peut s'amuser sans se 
rafraichir de temps à autre, 
surtout si l’on a parlé à beau- 
coup de vieilles connaissances. 
Aussi bien rassurez-vous, il y 
aura des liqueurs douces, de la 
crème à la glace, du blé d’Inde, 
des ‘‘chiens-chauds” ou ‘“Hot- 
Dogs” prononcez le comme 
vous voudrez, moi, pourvu qu'il 
y ait de la moutarde avec, c'est 
tout ce qu'il me faut, tant pis 
pour l'argument du thé et du 
café. 

Et ensuite Mesdames et Mes- 
sieurs; Mesdames, après vous 
être äiscrètement repoudrée; 
Messieurs, après avoir parlé à 
chose, machin, et à l'ami un 
tel, du candidat préféré pour 


la nouvelle élection, avoir dé- 


claré avec une bouffée de pipe 
finale, que vous ne croyez pas 
à toutes leurs blagues et leurs 
discours politiques, amenez vo- 
tre dame galamment par le 
bras. faîtes voir à tous, com“ 
me- des canadiens peuvent être 
gentils le jour de la St-Jean- 
Baptiste et venez applaudir une 
pièce de théâtre de toute beau 
té, de l'actualité, du sentiment, 
et peut-être des idées justes sur 


les qui cherchent à empoison- 
nér le monde entier à l'heure 
actuelle. 

Ceci sera l'apothéose d'une 


: belle journée de fête. 


La Secrétaire. 


intéressé à particip 


automne, 


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FFroeurez-vous vos besoins. de. 


12208 ‘Avenue Ja asper.…. 


AxTiv es en ‘de 


chainement. Mais en attendant! 


‘de fallacieuses théories socia- : 


AVIS 


Aux Amateurs Dramatiques 


Toute personne ou groupe en Alberta, 


qué. français. qui aura lieu à Edmonton, cet 
sont priés de: communiquer. avec 
le Secrétaire du Cercle St- Joachim, a/s de 
La Survivance, Ædmonton. | 


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chéz” 


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louer, près de deux hôpitaux, Loca- 
tion à la journée ou à la semaine, 
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10023-111e rue, Edmonton, Alta 

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Succession de feu Louis Fournier 


de Donnelly, Alberta, cultivateur, 

Avis est par les présentes donné 
que toutes personnes ayant des ré- 
clamations contre la succession, du 
défunt Louis Fournier décédé le 7 
février, 1935, sont tenues de faire à 
M. Paul-Emile Poirier, avocat de 
ladministratrice Georgiana Fout- 
nier de Donnelly, Alberta ou. à celle- 
ci, elle-même, le où avant le 15 juin, 
1935 l'état complet et dûment ve 
rifié, de leur réclamation et de tou- 
tes sûretés détenues par elles, et 
qu'après cette date l’administratri- 
ce distribuera les biens du défunt 
entre es ayants-droits, ne tenant 
compte que des réclamations ainsi 
présentées ou qui auront été por- 
tées à sa connaissance. 


Paul-Emile Poirier, 
Avocat de l'administratrice Georgi- 
na Fournier. — Etude Milner, Steer, 
Dafoe, Poirier & Martland, 
Edifice Banque Royale, 


Edmonton, 


AVIS aux CREANCIERS 
Alberta. 


Vente de fruits évaporés 


chez WILSON 


Pêches de choix de la Califor- 
nie, 3 lbs 


Poires évaporées, 3 lbs 
Boîte de 25 Ibs 

Pruneaux de l'Oregon 
(56 x 60) 5 1bs 
Boïte de 25 lbs … 
(70° x 80) 5 Ibs … 
Boîte de 25 Ibs . 5 

Abricots de choix, 2 1 


45e 
Pommes évaporées. 1 Ib. … 15c 


OÙ: 7::1DS:e nn en $L00 
Tomates de choix de B.C 

3 boites 35e 

ou 9 boîtes $1,00 
Moutarde anglaise de Keen 
DUR A Jb. ms 25c 


Flocons de son de Post, 
Spécial, 2 paquets 
Flocons de maïs Quaker, 
3 paquets 
Graines de jardin de Mc- 
Kenzie: 5e et 10c le paquet 


ou 3 paquets 25c 
Series &'oignons hollandais 
multiplicateurs, 
.Le paquet 15c 


Tabac: Turret fin, Wills fin, 
Sweet Caporal, Ogden et Mc- 
Donald pour la _Pipe, 


HENRY WILSON 


Place du Marché 
10159 99e rue -- Tel. 27210 


Ps 


er au festival dramati- 


Le Secrétaire, 
_ Cercle SES 


DODDODOLOOODOODOOOOO® $ 


Téléphone: 26613 


Nous: ‘faisons: la Hivrason.